Le bilan que dresse John Moon de sa vie est loin d’être glorieux. A bien y réfléchir, on pourrait même dire que c’est catastrophique : entraîneur d’une équipe de Quartek qui n’a que le nom d’équipe parce qu’au niveau du classement, ils sont derniers et heureusement qu’il n’y pas pire que dernier ! Sa femme n’est plus là (bah elle vit sa vie quoi)…
C’est donc tout à fait normal qu’il prenne la décision de se suicider… Mais même son suicide rate ; à croire que la Mort elle-même se ligue contre lui !
Gloïn MacCough, nain de son état, est bien incapable de faire pousser quoi que ce soit, même pas un pissenlit… Ce qui est totalement incompréhensible pour un peuple pourtant habitué à s’occuper de la nature…
Oriell Vaughan est un elfe même pas apte à faire sortir un lapin de son chapeau alors les examens de magie qui approchent risquent de ne pas donner grand chose…
Et évidemment, les trois se connaissent et sont amis.
Alors quand le diable décide de piéger ses trois soeurs ennemies que sont la Mort, la Magie et la Nature, ils risquent de ne pas être étrangers à l’aventure…
Franche rigolade en perspective…
D’avoir fait des personnages aussi « catastrophiques » et opposés aux standards du genre mériterait une critique à lui tout-seul…
L’idée de tourner en dérision les clichés du genre pourrait paraître choquante, à des fans toujours en recherche de reconnaissance mais là les zygomatiques risquent de beaucoup travailler !!
A vos souhaits serait à classer aux côtés de Terry Pratchett mais avec un humour encore plus « décapant » si je peux me permettre…
Mettre dans une même ville nains, elfes, ogres et humains n’est déjà pas une mince affaire, mais si vous rajoutez en plus qu’ils se retrouvent autour du Quartek et que même les goules et autres morts vivants font partie du quotidien alors là….cela tient du miracle.
Burlesque à souhait, vous allez avoir du mal à comprendre le pourquoi du comment, et, en ce qui concerne le final, était-il étonnant ?
Au détour des pages vous découvrirez des personnages complètement paumés et surtout dépassés par des évènements qu’ils ne pourront même pas comprendre (d’ailleurs on leur demande pas, si ?) et des passages exceptionnels tels cette déclaration d’un mort vivant souhaitant la liberté et dont je vous livre un passage « Nous avons tous eu ce rêve, disais-je ! Ce rêve d’un monde différent, où les morts et les vivants pourraient de nouveau marcher côte à côté ; un monde dans lequel nous n’aurions plus besoin de nous cacher… » ou une autre scène d’anthologie, la libération par Gloïn de sa bien-aimée…
Bref que du bon, je vous le sur-conseille…
Le bilan que dresse John Moon de sa vie est loin d’être glorieux. A bien y réfléchir, on pourrait même dire que c’est catastrophique : entraîneur d’une équipe de Quartek qui n’a que le nom d’équipe parce qu’au niveau du classement, ils sont derniers et heureusement qu’il n’y pas pire que dernier ! Sa femme n’est plus là (bah elle vit sa vie quoi)…
C’est donc tout à fait normal qu’il prenne la décision de se suicider… Mais même son suicide rate ; à croire que la Mort elle-même se ligue contre lui !
Gloïn MacCough, nain de son état, est bien incapable de faire pousser quoi que ce soit, même pas un pissenlit… Ce qui est totalement incompréhensible pour un peuple pourtant habitué à s’occuper de la nature…
Oriell Vaughan est un elfe même pas apte à faire sortir un lapin de son chapeau alors les examens de magie qui approchent risquent de ne pas donner grand chose…
Et évidemment, les trois se connaissent et sont amis.
Alors quand le diable décide de piéger ses trois soeurs ennemies que sont la Mort, la Magie et la Nature, ils risquent de ne pas être étrangers à l’aventure…
A Newdon, dans le Fog, John Moon traîne un spleen spectaculaire depuis que sa carrière d’entraîneur sportif, couronnée par une énième et ridicule défaite, vient brusquement de prendre fin. Si encore il était capable de se suicider correctement ! Mais voici qu’une fâcheuse contrariété vient bousculer ses plans : possédée par le diable, la Reine elle-même décide d’ouvrir la porte des enfers pour déchaîner le mal sur le monde. Désigné par un sort facétieux pour juguler ce terrifiant péril, notre brave John est contraint de s’adjoindre les services d’Oriel Vaughan, un elfe magicien incurablement médiocre, de Gloïn MacCough, un nain neurasthénique, et de Gryphius le dragon – petit, domestique et totalement imprévisible. Euh… et ça se termine bien ?
J’ai Lu – Fantasy – (Novembre 2004)– 381 pages 7.30 € ISBN : 2-290-32530-9 Couverture : Grégoire Hénon
Bragelonne – 2000
Laisser un commentaire