Le clan des Otori 1
Le japon médiéval imaginaire dépeint par Lian Hearn est très réussi. Les mots sont simples et beaux.
La revue ‘Lire’ le qualifie de “conte fantastique à la Shogun qui captivera aussi bien les adolescents que les adultes”. Je n’irai pas jusque là, je n’ai pas été captivée comme j’aurais pu l’être adolescente. Ceci est sûrement dû au scénario romantique et au ton mélancolique du livre.
A conseiller donc vivement à ceux qui aiment le suspense, le combat et l’amour à l’orientale.
Dans sa forteresse dInuyama, limpitoyable seigneur Iida Sadamu, du clan des Tohan, assure sa protection grâce au «parquet du rossignol» qui conduit à sa chambre. Construit avec un art consommé, ce parquet chante au moindre effleurement dun pied humain. Aucun assassin ne peut le franchir sans quIida lentende
Au XVIème siècle, dans un Japon médiéval mythique, le jeune Takeo grandit dans un village tranquille, au sein dune communauté qui condamne la violence. Mais cette communauté est victime de persécutions, et les habitants du village de Takeo sont massacrés par les hommes dIida. Sauvé et adopté par sire Shigeru, chef du Clan des Otori, le jeune garçon se trouve plongé dans un univers dintrigues et de luttes violentes entre les clans de ce Japon féodal.
Animé par son désir de vengeance et son devoir de loyauté, transporté par lintensité de son amour pour la belle Kaede, Takeo devra trouver sa propre voie.
Sa quête le conduira derrière les murailles dInuyama, où il devra franchir le parquet du rossignol
cette nuit-là le rossignol se taira-t-il ?
Gallimard Jeunesse – (Septembre 2003)– 350 pages 9.99 ISBN : 2-070-53803-6
Traduction : Philippe Giraudon
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Couverture : Toyohara Kunichika