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Revival de Stephen King

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Jamie était un jeune garçon lorsque le Révérend Charles Jacobs a pris sa fonction dans le village de Harlow, dans le Maine. Charles est un pasteur méthodiste qui n’a aucun mal à susciter la sympathie, que ce soit vis-à-vis des adultes comme des plus eunes. Ses qualités relationnelles et son don pour les choses électriques lui confère une espèce d’aura pour Jamie… D’autant que toute la famille se révèle être sympathique…
Et puis, il y eut l’accident et le terrible sermon…

Juste une dernière chose. Nous venons d’un mystère et c’est vers un mystère que nous repartons. Peut-être bien qu’il y a quelque chose là-bas, mais je fais le pari que ce n’est le Dieu d’aucune église.

Les Revival sont ces grands shows religieux à l’américaine où de nombreux malades se font soigner de façon miraculeuse emmené par la ferveur de l’ensemble de la communauté…

C’est donc dans cet univers que nous allons être entraîné par le maître de l’épouvante. Mais, s’il est indéniable que Stephen King connaît son affaire et capte notre attention, je suis resté plus mitigé à la fin de ce récit : comme le sentiment de ne pas en avoir eu pour mon argent.

Depuis quelques années (devrais-je dire depuis son accident en 1999 ?), je suis habitué à lire des textes de King qui apporte une nouvelle corde à un arc déjà bien riche, plus intimiste à mon sens, présentant ces propres craintes d’écrivain dans certains cas. Ici, j’ai eu l’impression de faire un bon dans le passé, avec une histoire que je trouve plutôt “facile” d’un point de vue scenario. Alors bien sûr, nous retrouvons un des dadas de l’auteur, avec une critique de la religion mais je n’ai pas été autant entraîné que dans les derniers titres que j’ai eu entre les mains…

Revival ne sera certainement pas le titre que je recommanderai à un lecteur souhaitant découvrir l’auteur même si je reste persuadé que les fans le trouveront à leur goût. Cette histoire d’électricité qui permettrait des miracles présente sans nul doute des similitudes avec certaines “légendes urbaines”, point d’ancrage dans notre quotidien, et  est globalement bien menée mais est-ce le côté trop facile du drame familial ou la persistance de l’histoire sur plusieurs dizaines d’année qui m’ont déplu, je ne saurai dire : le résultat est là, il s’agit pour moi d’une oeuvre moyenne de Stephen.

N’hésitez pas, si vous l’avez lu, à commenter pour mitiger mon avis 🙂

Le Livre de Poche (Février 2017) – 544 pages – 8.30€ – 9782253083177
Il a suffi de quelques jours au charismatique révérend Charles Jacobs pour ensorceler les habitants de Harlow, dans le Maine. Et plus que tout autre, le petit Jamie. Car l’homme et l’enfant ont une passion commune : l’électricité. Trente ans plus tard, Jamie est un guitariste de rock rongé par l’alcool et la drogue. Il va croiser à nouveau le chemin de Jacobs, et découvrir que le mot “renaissance” peut avoir plus d’un sens.
Addiction, fanatisme, expérimentations scientifiques… Un roman électrique sur ce qui se cache de l’autre côté du miroir. Hommage à Edgar Allan Poe, Nathaniel Hawthorne et Lovecraft, un King d’anthologie.

Albin Michel (Septembre 2015) – 438 pages – 23,50€ – 9782226319302
Traducteur : 
Océane Bies et Nadine Gassie
Titre Orginal : Revival (2014)
Couverture : Tal Goretsky
Il a suffi de quelques jours au charismatique Révérend Charles Jacobs, le nouveau pasteur méthodiste, pour ensorceler les habitants de Harlow dans le Maine. Et plus que tout autre, le petit Jamie. Car l’homme et l’enfant ont une passion commune : l’électricité. Trente ans plus tard, Jamie, guitariste de rock rongé par l’alcool et la drogue, est devenu une épave. Jusqu’à ce qu’il croise à nouveau le chemin de Jacobs et découvre que le mot ” Revival ” a plus d’un sens et qu’il y a bien des façons de renaître !


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