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Au service surnaturel de sa majesté de Daniel O’Malley

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serviceVictime d’une agression, Myfanwy Thomas reprend conscience dans un parc de Londres. Autour d’elle, des hommes en costume portant des gants de latex. Tous sont morts. Situation peu réjouissante, certes, mais il y a pire : Myfanwy ne se souvient plus de rien. Le plus surprenant, c’est qu’elle semble avoir prévu cette amnésie. Elle a sur elle une lettre écrite de sa main lui expliquant qui elle est et ce qu’elle doit faire pour découvrir qui veut l’éliminer. C’est ainsi que Myfawny rejoint le siège de l’Échiquier, une organisation secrète chargée de combattre les forces surnaturelles qui menacent la Couronne. Au sein de cette version paranormale du MI5 anglais où elle occupe un poste élevé, entourée de surdoués aux pouvoirs plus que spéciaux, la jeune femme va rapidement se retrouver seule, cherchant son chemin dans un univers d’ombres et de menaces. À présent, il va lui falloir lever le voile sur une conspiration aux proportions inimaginables.

Ce roman permet de suivre la jeune Myfawny (ça se dit fanny), qui se réveille entourée de cadavres au milieu d’un parc et totalement amnésique. Heureusement, cette amnésie semble anticipée et elle a pensé à se laisser des éléments pour retrouver qui elle était. Ca vous dit quelque chose ? Effectivement, le rapprochement avec Minority Report est évident dans les 50 premières pages et même un peu dérangeant, le rythme étant peu soutenu dans cette phase d’installation de l’intrigue. Le roman prend heureusement une tout autre épaisseur par la suite, en intégrant une forte dimension de fantasy urbaine. Myfawny se retrouve alors au sein d’une organisation, la Checquy (Here come the men in black…) chargée de réguler le surnaturel en Angleterre et par extension dans toute l’anglophonie. Les membres de cette organisation sont parfois dotés eux-mêmes de pouvoirs, comme Myfawny va le découvrir. La francophonie est représentée par l’adversaire (belge) ancestral de la Checquy contre laquelle la seconde moitié du livre va se concentrer, donnant une plus grande originalité au roman. Les 100 dernières pages sont particulièrement denses en rebondissements et rangent ce roman dans les bonnes surprises. Une suite est en cours d’écriture par cet auteur australien à propos duquel on peut se demander pourquoi diable ne pas avoir situé son histoire en Australie.

Pocket (mai 2015) – 665 pages – 8.40€ – 9782266250566

Lorsqu’elle reprend conscience dans un parc de Londres, entourée de cadavres d’hommes en costume portant des gants en latex, Myfanwy Thomas ne se souvient de rien. D’après la lettre qu’elle a trouvée dans sa poche, elle savait qu’elle allait perdre la mémoire et s’est laissé tous les indices nécessaires pour découvrir qui veut l’éliminer. Elle rejoint ainsi la Checquy, une organisation secrète chargée de combattre les forces surnaturelles qui menacent la Couronne britannique.
Au sein de cette version paranormale du MI5 anglais, la jeune femme, entourée de surdoués aux pouvoirs plus que spéciaux, devra se frayer un chemin dans un univers semé d’embûches et lever le voile sur une conspiration aux proportions inimaginables..


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