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L’anneau monde de Larry Niven

A deux cents ans, Louis Wu a conservé un corps de jeune homme et une âme d’explorateur. Aussi se laisse-t-il tenter quand le marionnettiste lui propose de l’accompagner au-delà de l’Espace connu… Mais l’expédition qui se prépare ne sera pas de tout repos, puisqu’à Wu et à l’étonnante créature à deux têtes et trois pattes s’adjoindront un Kzin, un être féroce et effrayant aux dents et aux griffes acérées, ainsi que Teela Brown, une jeune humaine follette mais douée d’une chance insolente. L’hétéroclite équipe s’embarque donc à destination de l’Anneau-Monde, une planète lointaine cerclée d’un mur d’un million six cent mille kilomètres de large et de quinze cents kilomètres de haut, dont personne ne connaît les occupants…

  • Poche:381 pages
  • Editeur :J’ai lu (4 janvier 1999)
  • Collection :Science Fiction
  • Langue :Français
  • ISBN-10:227723527X
  • ISBN-13: 978-2277235279

Si c’est pas de la bonne couverture racoleuse ça ! Ca sent bon la SF des seventies… Si le sexe n’est pas absent du roman, il n’en est pas pour autant un roman de SF érotique ou pronographique.

Le roman est proche dans son esprit de “Rama” : un objet extraordinaire est identifié dans l’espace et son exploration s’impose. Là, les humains sont accompagnés de représentants des 2 autres espèces les plus civilisées : les marionnetistes à deux têtes, physiquement faibles mais intelligents et manipulateurs, et les kzin, plus physiques et qui ont longuement combattu l’espèce humaine.

L’histoire se tisse autour de deux trames : l’exploration de cet anneau gigantesque (large comme la terre et tournant autour d’un petit soleil central) et les histoires entremelées des espèces, permettant d’avoir également une vision de l’univers connu. Celui-ci se trouve sous la menace d’une tempete de radiations dans 10 000 ans et l’anneau monde pourrait apporter des moyens de survie qui en justifient l’exploration.

Est ce lié à la traduction ou au roman originel, toujours est il que j’ai laborieusement parcouru ce roman (alors que j’avais vraiment aimé Rama) poussivement mené à son terme sans véritable action ni véritable explications aux questions qui se posent. Les nombreuses questions ouvertes ont permis à Larry Niven d’écrire d’autres romans sur le même univers par la suite (les ingénieurs de l’anneau monde; le trône de l’AM, les enfants de l’AM) mais je n’irai pas les lire.

Les amateurs de sphères de Dyson iront plutot se replonger dans Omale de Laurent Genefort, bien plus réussi.

Et pourtant, ce roman a cumulé de nombreux prix : Hugo, Nebula, Locus en 70/71. On va dire que ce type de SF vieillit mal.

 

 


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