Alors qu’ils sont dans un squat qu’ils ont aménagé à leur goût, un groupe de punks croient avoir un peu trop force sur la drogue (c’est mal !) lorsqu’ils voient les gens se manger entre eux… Pourtant, l’arrivée d’un accolyte bardé de barbaques (et puant plus qu’à l’habitude) leur montrera une réalité pire que les pires badtrips… Les zombies sont là !

Paris débarrassé des zombies ! Paris à reconquérir ! Paris étripé, Paris décharné, mais Paris libéré.

Mélanger Punks et Zombies est un pari risqué : que vont pouvoir une bande de marginaux toxicos face à une horde de mort-vivants ? On peut se le demander d’autant plus que le démarrage est plutôt lent du côté de leurs neurones et leur premier acte sera de s’amuser avec les flics coincés en face de chez eux dans une scène assez jubilatoire.

D’ailleurs, c’est clairement le pari qu’a pris Karim : jouer sur l’humour ! A toutes les étapes de la chevauchée de notre petit groupe, on se demande qu’elle sera leur prochaine stupide idée… Toujours dans le trip de respecter leur philosophie de vie, nous les verrons rejoindre la Tour Eiffel puis les studios de télévision… Pourquoi, je vous le laisse découvrir.

Bref, un très bon roman avec des zombies et de l’anarchie !

NB : Le Club des Punks contre l’Apocalypse Zombie a eu le prix Verlanger 2016 !

J’ai Lu (Septembre 2017) – 412 pages – 8,00€ – 9782290149737
Quand Deuspi et Fonsdé émergent de leur dernier trip d’acide dans leur squat, c’est pour découvrir que Paris est envahi par une horde de bouffeurs de cervelle vociférants. Soit la dope était (beaucoup) plus forte que prévu, soit l’apocalypse zombie est bel et bien advenue. C’est peut-être enfin l’occasion qu’attendait Kropotkine, leur maître à penser, pour réaliser un vieux rêve de gosse : faire flotter le drapeau de l’anarchie sur la capitale ! Mais avant de pouvoir crier “No Future !”, il va falloir se coltiner un paquet de cons…

ActuSF (Mai 2016) – 416 pages – 18.00€ – 9782366298161
(existe en version numérique à 5.99€)
Couverture : Diego TRIPODI

Paris n’est plus que ruines.

Et le prix de la cervelle fraîche s’envole.

Heureusement, il reste des punks.

Et des bières.

Enfin, si en plus des zombies, les gros cons n’étaient pas aussi de sortie…

Il est grand temps que l’anarchie remette de l’ordre dans le chaos !