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Les Poisons de Katharz d’Audrey Alwett

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Katharz est une cité à part à bien des égards… Ville-prison, Ténia Harsnik la mène de main de fer (sans le gant de velours), rendant même le meurtre légal ! Mais tout s’explique quand on connait son secret : la ville est construite sur la sépulture d’un Dieu revanchard qui se retrouvera libérer lors de l’atteinte d’un certain nombre d’âmes dans la ville.

Mais la ville est aussi menacée par les voisins, et en particulier le Prince Alastor…

Protéger le monde n’est pas aussi simple que de couper les têtes…

Ténia aimait le rouge, elle aimait le noir aussi. Et elle poussait le vice jusqu’à s’habiller aux couleurs de sa ville, pour les mieux porter en étendard. En rouge et noir, elle semait la peur, elle faisait croître des montagnes de douleur. En rouge et noir, elle arrachait les cœurs, en échange de rêves de terreur…

Les poisons de Katharz est la première publication du nouveau label d’ActuSF, BadWolf. Nous avions d’ailleurs proposé une interview d’Audrey Alwett pour l’occasion. Ce premier titre affiche les ambitions du label, avec une histoire qui ne sera pas sans rappeler à certains l’univers de Sir Terry Pratchett, rappel qui n’est d’ailleurs pas caché par l’auteure.

Les personnages sont clairement attachants entre Ténia, obligé d’être extrême dans sa gestion de la ville pour protéger le monde, le prince Alastor qui se fait manipuler comme un gamin (qu’il est), Azarel qui semble être (en fait, nous ne savons pas trop ce qu’il semble être), et bien sûr, mon personnage préféré et indispensable maintenant dans toute histoire : le zombie Eustache.. Parlons-en d’Eustache, symbole de la bureaucratie poussée dans ce qu’elle a de plus énervant, maltraité parce qu’il doit respecter les procédures et dans le même temps profitant de son pouvoir pour ennuyer son monde…

Mais là n’est pas le coeur du sujet, la jeune Ténia va devoir déployer des trésors d’ingéniosité pour protéger le monde en gérant autant le Dieu que les manigances au sein et hors de Katharz..

Un premier roman qui donne envie de voir la suite. Le seul bémol étant pour moi la couverture que je trouve un peu floue…

ActuSF (Septembre 2016) – BadWolf – 420 pages – 19,00€ – 9782366298253
Couverture : 
Jean-Baptiste Andreae
À Katharz, ville-prison dans laquelle sont expédiés les criminels, le meurtre est légal et même récompensé. Ténia Harsnik, la dirigeante, y règne par la terreur et aime jouer de la guillotine. Non qu’elle soit cruelle, mais il lui faut coûte que coûte maintenir le nombre d’habitants sous le seuil des cent mille âmes. Le dépasser conduirait hélas à la fin du monde, et ce serait désagréable. Bien entendu, les enjeux sont secrets. Bien entendu, le marchand de sortilèges Sinus Maverick prépare un coup d’État infaillible. Bien entendu, le Prince Alastor a planifié de raser la ville avec sa trop nombreuse armée. Bien entendu, Dame Carasse, la seule sorcière capable d’affronter ce chaos vient de ficher le camp. Bien entendu…


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