A l’âge de 5 ans, Lug, enfant d’une famille pauvre, s’envole grâce à la couleur jaune (car le monde est régit par les couleurs, chacune ayant ces particularités et toutes étant nécessaires). Il parvient à la porte maléfique où vont s’engager les neuf chevaliers de la Galbala.
Ceux-ci sont les garants de l’ordre et de la paix dans les neuf duchés. Ils sont honnêtes et incorruptibles. Aidés par leurs armures magiques, créées par Ollathair, ils décident de se lancer dans la lutte contre le mal absolu. Malheureusement, tout ne se passe pas bien et les chevaliers disparaissent.
Les années passent et la désolation arrive progressivement sur la Galbala. Ollathair, suite à la disparition des neuf, a pris le nom de Ruaud de manière à se protéger. Mais il voit que le rouge, couleur de la haine et de la violence, se répand et tente d’occulter toutes les autres couleurs. De plus, l’apparition de huit chevaliers rouges aux côtés du roi sème la terreur dans la population. Ollathair prend sous sa coupe le jeune Lug et tente de lui apprendre les rudiments de la magie. Son élève est particulièrement doué mais il devra s’enfuir quand il sera vendu à un duc dont la réputation de méchanceté n’est plus à faire. Il décide de rejoindre Llaw Griffes, un forgeron qui fut condamné pour le meurtre de sa femme et d’un émissaire du roi, dont la rumeur dit qu’il rassemblerait une armée. C’est le moment que choisit Mannaman, un des chevaliers, pour refaire surface et chercher Ollathair. Il n’a pas eu le courage de franchir la porte et reste donc le seul survivant des légendaires chevaliers de la Galbala.
Allan : Ce livre est tout simplement génial. Une histoire qui nous entraîne dans un monde en prise avec la magie et avec des hommes au courage extraordinaire. Le suspens est permanent et le style est fluide. Les neuf chevaliers ne sont pas sans rappeler certains autres neuf d’un autre auteur anglais 😉
Dilvich : Aller, ce coup-ci, je me retiens, je ne dis pas que c’est un Gemmell tout ce qu’il y a de plus Gemmell… ha, je l’ai dit. Et que c’est de l’heroic fantasy pure ? Vous y croyez ? Guerriers, magiciens, combat du bien contre le mal, amour, amitié, gentil et méchant personnages. Non, comme il est dit sur la quatrième de couverture, David Gemmell ne déroge à aucune règle du genre. Mais n’est-ce pas ce que l’on veut ? Alors j’arrête de ronchonner, et je vous parle des détails qui font Renégats.
D’abord, un goutte de politique, avec l’élimination de Nomades, qui ont eu l’outrecuidance, après avoir été civilisés, de devenir marchands et de posséder « toutes » les richesses de ceux qui les ont sortit de leur fange barbare.. Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Quelques gouttes rapides sur l’esclavage. La magie différenciée par ses couleurs. Hé non, ce n’est pas le noir qui représente la méchante magie, mais le rouge.
Ce qui fait la marque de l’auteur. De vieux héros que l’on remet au boulot, des jeunes sans expérience, qui menés par leurs mentors, deviennent en rien de temps de grand héros, avec le leitmotiv de Gemmell « Quand l’homme veut, il peut ». De beau combat, de belles et courtes histoires d’amours… peut-être la façon la plus sure de pouvoir aimer. C’est le problème. Les méchants deviennent gentils à une vitesse fulgurante. Le commun des mortels se transforme en héros aussi rapidement.
Heureusement que l’auteur travaille la personnalité de ses héros, mais on retrouve malgré tout trop de similitude entre chaque roman. Et une certaine lassitude, un manque de surprise, au bout d’un moment.
Je n’ai trouvé aucune référence sur internet, comme quoi Renégats ferait parti d’un des cycles de D. Gemmell. Pourtant il me semble bien avoir déjà vu des références à un groupe de neufs chevaliers, gardiens de la justice et du combat contre le mal, et de la Source.
Pour finir, un livre d’héroic-fantasy pour tout adepte du genre, dont je suis. Avec toujours la même recommandation, ne pas lire trop de Gemmell de suite.
A l’âge de 5 ans, Lug, enfant d’une famille pauvre, s’envole grâce à la couleur jaune (car le monde est régit par les couleurs, chacune ayant ces particularités et toutes étant nécessaires). Il parvient à la porte maléfique où vont s’engager les neuf chevaliers de la Galbala.
Ceux-ci sont les garants de l’ordre et de la paix dans les neuf duchés. Ils sont honnêtes et incorruptibles. Aidés par leurs armures magiques, créées par Ollathair, ils décident de se lancer dans la lutte contre le mal absolu. Malheureusement, tout ne se passe pas bien et les chevaliers disparaissent.
Les années passent et la désolation arrive progressivement sur la Galbala. Ollathair, suite à la disparition des neuf, a pris le nom de Ruaud de manière à se protéger. Mais il voit que le rouge, couleur de la haine et de la violence, se répand et tente d’occulter toutes les autres couleurs. De plus, l’apparition de huit chevaliers rouges aux côtés du roi sème la terreur dans la population. Ollathair prend sous sa coupe le jeune Lug et tente de lui apprendre les rudiments de la magie. Son élève est particulièrement doué mais il devra s’enfuir quand il sera vendu à un duc dont la réputation de méchanceté n’est plus à faire. Il décide de rejoindre Llaw Griffes, un forgeron qui fut condamné pour le meurtre de sa femme et d’un émissaire du roi, dont la rumeur dit qu’il rassemblerait une armée. C’est le moment que choisit Mannaman, un des chevaliers, pour refaire surface et chercher Ollathair. Il n’a pas eu le courage de franchir la porte et reste donc le seul survivant des légendaires chevaliers de la Galbala.
Il était une fois les Chevaliers de la Gabala, légendaires protecteurs des neuf Duchés. Leurs coeurs étaient purs; leurs armures brillaient d’un éclat incomparable. Ils étaient plus grands que des hommes, plus puissants que des princes. Pour combattre les forces des ténèbres, ils ont accepté de franchir un mystérieux portail. Ils ne sont jamais revenus.
Depuis, le meurtre et la magie noire ont envahi les Duchés. Les rumeurs courent: le Roi a été envoûté et son âme est morte. Et face au danger, le seul espoir est entre les mains d’une poignée de mercenaires, voleurs ou artisans, renégats sans attaches et sans foi ni loi…
J’ai Lu – Fantasy – (Avril 2006)– 440 pages 7.30 € ISBN : 2-290-34090-1
Traduction : Laurent Calluaud
Titre Original : Knights of Dark Renown (1993)
Couverture : Didier Graffet
Mnemos – 2009– 343 pages 21.50 € ISBN : 9782354080655
QuatrièmeIl était une fois les Chevaliers de la Gabala, légendaires protecteurs des neuf Duchés. Leurs coeurs étaient purs; leurs armures brillaient d’un éclat incomparable. Ils étaient plus grands que des hommes, plus puissants que des princes. Pour combattre les forces des ténèbres, ils ont accepté de franchir un mystérieux portail. Ils ne sont jamais revenus.
Depuis, le meurtre et la magie noire ont envahi les Duchés. Les rumeurs courent: le Roi a été envoûté et son âme est morte. Et face au danger, le seul espoir est entre les mains d’une poignée de mercenaires, voleurs ou artisans, renégats sans attaches et sans foi ni loi…
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