
Codex Alera – Tome 3
Tavi est désormais un élément clé pour la préservation de la politique du Premier Duc. Bien que totalement dépourvue de la moindre furie. Le Premier Duc a d’ailleurs décidé de l’envoyer dans une légion pour s’assurer que tout se passe bien et espionner les évènements. Il sera en compagnie de son ami Max, et devra déjouer les tentatives de déstabilisation de certaines des personnes présentes au sein de la légion.
C’est à ce moment que Kalarus, un des grands ducs, choisit pour passer à l’offensive. Envoyant des tueurs pour se débarasser entre d’Amara et d’Isana, il a fait alliance avec les terribles Canims et espère pouvoir renverser le gouvernement. Et les moyens qu’il a mis tant de temps à préparer semble lui permettre de prendre un avantage certain.
Tavi supposa qu’il allait dire « tuez-le », mais décida de ne pas perdre une seconde à l’écouter. Il fit un bond en avant et abattit son glaive à la verticale. Le coup porta sur le somet du casque détaché de Yanar, qui tomba en avant, brisant le nez du légionnaire et lui entaillant brutalement la joue.
Après Les furies de Calderon et la furie de l’Academ, nous retrouvons une nouvelle fois le jeune Tavi (qui a bien progressé). Avec toujours autant de brio, Jim Butcher nous dépeint des luttes politiques visant le Premier Duc.
Mais l’intrigue ne se limite pas à une lutte intestine entre le Premier Duc et certains de ces Grands Ducs, l’intrigue se situe pratiquement au niveau de chaque personnage : Tavi a toujours de nombreuses choses à apprendre sur son histoire et sa famille ; Max est toujours en lutte contre sa belle-mère qui met un point d’honneur à vouloir le rayer de la planète ; Isana est toujours tiraillé entre sa nouvelle alliance pour la libération des esclaves et son désir de rester honnête, sans compter la relation étrange qu’elle a avec le Premier Duc qui nécessite quelques éclaircissements ; Bernard et Amara doivent toujours masquer leur relation, … Et pourtant, malgré ces intrigues à tiroir, le récit est cohérent, dynamique, et aucun temps mort n’est à déplorer.
La position difficile dans laquelle le jeune Tavi est mis du fait de son absence de Furies l’amènera à trouver des stratagèmes de plus en plus complexes pour permettre à ses hommes de survivre plus longtemps à un combat qui semble pourtant perdu d’avance…
La lutte que se livre les différents Ducs, et les pressions mises sur d’autres, sont un pur régal et dénote un réel travail tant sur le fond que sur la forme. Et si vous ajoutez que ce troisième volume n’est que la porte vers un quatrième volume qui promet déjà être exceptionnel tant l’épilogue contient de surprises, vous n’avez aucune raison de ne pas foncer.
Comme pour les deux premiers, je ne peux que vous inciter à lire ce titre.
Bragelonne (Mai 2011) – 573 pages – 25,00€ – 9782352944607
Traduction : Caroline Nicolas
Titre Original : Cursor’s Fury (2006)
Couverture : Lee Gibbons
La corruption menace de détruire le royaume d’Aléra à tout jamais…
Assoiffé de pouvoir et de richesse, Kalarus mène la rébellion contre le Premier Duc. En s’alliant avec un féroce ennemi du royaume, il déclare la guerre à Aléra. Sur les ordres de son oncle, le jeune Tavi infiltre une légion et met en oeuvre ses talents de Curseur et d’espion. Sa mission: réunir des informations sur le traître Kalarus. Il est loin de se douter que cette légion inexpérimentée et mal équipée sera bientôt la seule force qui puisse sauver Aléra d’une ruine certaine.
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