Séquence :La légende de Drizzt n°6
Régis est enlevé par Entreri qui le livre au Pacha Amas. Celui-ci entend bien se venger du halfelin qui lui a volé son bien le plus précieux : le rubis aux pouvoirs hypnotiques. Les amis de Régis, Drizzt et Wulfgar, se ruent à son secours tandis que Cattie-Brie se charge de lever une armée pour reconquérir Castelmithral. Drizzt sera de nouveau confronté à son ennemi juré dans les rues de Portcalim; Artémis Entreri qui compte bien donner au drow quelques leçons d’escrime. Mais en la matière il est difficile de déterminer lequel des deux est le maître ou l’élève. Quand au halfelin, il doit affronter la pire épreuve de sa vie entre les griffes du Pacha Amas… Y survivra-t-il ?
Milady : A peine sortis de Castelmithral, Drizzt et Wulgar n’ont pas le temps de se reposer, et doivent partir à la poursuite d’Artémis Entreri, qui a enlevé Régis pour le ramener à Portcalim. L’occasion pour R.A. Salvatore de faire parcourir toute la Côte des Epées à ses personnages. Mais contrairement aux premières parties des Torrents d’argent qui par moment donnaient un peu l’impression d’être du « remplissage », comme par exemple la partie dans les landes des trolls, ici, chaque partie du voyage à son importance. On parcours donc avec les héros la côte des Epées, en passant par Eauprofonde, La Porte de Baldur et Memnon pour arriver à Portcalim, un voyage durant lequel Drizzt va beaucoup évoluer et apprendre sur lui-même. Car s’il a réussi à se faire en partie accepter au Val Bise, traverser toute la Côte des Epées ne sera pas aisé pour un drow.
L’affrontement entre Drizzt et Entreri, déjà bien mis en place dans la dernière partie du roman précédent, est plus que jamais mis en avant dans celui-ci. On sent cette attirance que les deux personnages ont l’un pour l’autre, ce besoin de s’affronter à tout prix, et on attend le moment où ils se feront de nouveau face avec impatience. Salvatore a trouvé là un adversaire de taille pour son héros, et met en scène ce face à face de manière magistrale. Ce voyage sera aussi l’occasion pour le héros de découvrir un personnage qui restera proche, en la personne du capitaine Deudermont.
Le voyage en bateau met très bien dans l’ambiance, et les batailles navales sont aussi bien décrites et construites que les autres batailles que nous avait proposé l’auteur jusque là. Mais le meilleur reste la partie se découlant à Portcalim, entre les combats du groupe face aux rat-garous, celui de Drizzt contre Entreri, ou cette dernière partie lorsque les héros approchent de leur but pour sauver leur ami Régis.
Salvatore est ici au sommet de sa forme, ce roman étant selon moi le meilleur de la trilogie du Val Bise, grâce surtout à cette relation entre Drizzt et Artémis qui avait démarré dans la dernière partie du précédent roman. On sent que l’auteur a pris beaucoup de plaisir à mettre en place cette opposition entre Drizzt et cet anti-héros, et on prend nous même beaucoup de plaisir à le découvrir. Drizzt revient donc ici un peu plus sur le devant de la scène, par rapport aux deux précédents romans, mais ne vole pas pour autant la vedette à ses compagnons qui ont tous une place importante dans l’aventure.
A la lecture de la nouvelle traduction de Milady, j’ai été bien plus emporté par cet aventure, si bien que j’ai beaucoup plus apprécié le roman qui m’a semblé être là l’une des meilleures aventures de Drizzt. Comme pour les deux précédents romans, R.A. Salvatore a ajouté ici en prologue de chacune des trois partie une de ces réflexions personnelles de Drizzt sur le monde qui l’entoure et lui-même, qui n’étaient pas là à la première édition. Un plus donc pour cette réédition dans la Légende de Drizzt, d’autant plus que ces monologues sont assez intéressants, contrairement à ce qu’on put être d’autres par la suite dans les aventures du héros.
Sans aucune hésitation, ce roman est à mon avis le meilleure de la seconde trilogie des aventures de Drizzt, bien que les deux premiers étaient déjà très bons.
Fleuve Noir : Drizzt Do’Urden a trouvé un nouvel ennemi à sa mesure : Artémis Entreri, le célèbre tueur de Calimport. Ce dernier a enlevé Régis, le petit homme qui avait volé au Pacha Pook son joyau aux étranges pouvoirs. Décidément, R.A. Salvatore a beaucoup emprunté au « Seigneur des anneaux » pour cette trilogie. Le sujet de ce nouveau roman rappelle beaucoup l’enlèvement des hobbit, qui ont l’anneau de l’ennemi, par les Orc. Mais mis à part cette idée qui ressemble à l’oeuvre de Tolkien, l’auteur nous livre une fois de plus un roman accrocheur.
Cette fois-ci, Drizzt va devoir traverser tout Féérune, jusqu’à Calimport, ce qui permet au lecteur de découvrir les principales villes de la Côte. L’elfe noir va une fois de plus rencontrer une célébrité des Royaumes puisqu’il croisera rapidement Khelben Arunsun. Il rencontrera également un homme qui deviendra l’un de ses plus proches amis : le capitaine Deudermont.
Mais là n’est pas le principal intérêt de ce livre. La course poursuite de Drizzt après Artémis est vraiment captivante et on dévore le livre à toute vitesse, sans voir les pages défiler tellement l’auteur arrive à nous accrocher. On attend le face à face des deux ennemis tout au long du roman, et on n’est pas déçu : R.A. Salvatore sait toujours aussi bien décrire les combats singuliers.
Ce roman est à mon avis le meilleur de la trilogie du Val Bise, n’hésitez pas à le lire.
Milady : Juin 2009 – 354 pages – 19.00 € – ISBN : 978-281120136 –
Traduction :Éric Betsch
Couverture :Todd Lockwood
Régis le petit homme n’a guère commis qu’une indélicatesse de sa vie Hélas, elle était de taille, et Pacha Pook n’est pas homme à pardonner à ceux qui l’ont… délesté de son bien le plus précieux..
Mais l’assassin qu’il lance à sa poursuite a une brillante idée : au lieu d’étriper le petit homme, il le livrera à Pook, qui trouvera bien quelque moye de s’amuser avec lui.
Plutôt compliqué d’être l’ami d’un kleptoman, n’est-ce pas, Drizzt et Wulfgar ? Enfin, ce n’est pas une raison pour le laisser tomber….
Alors en route pour les combats, les poursuites, les trahisons infâmes et les triomphes inespérés ! Car c’est ainsi que la vie doit être vécu…
Fleuve Noir : 1995 – 245 pages – ISBN : 2-265-07668-6 –
Régis est enlevé par Entreri qui le livre au Pacha Amas. Celui-ci entend bien se venger du halfelin qui lui a volé son bien le plus précieux : le rubis aux pouvoirs hypnotiques. Les amis de Régis, Drizzt et Wulfgar, se ruent à son secours tandis que Cattie-Brie se charge de lever une armée pour reconquérir Castelmithral. Drizzt sera de nouveau confronté à son ennemi juré dans les rues de Portcalim; Artémis Entreri qui compte bien donner au drow quelques leçons d’escrime. Mais en la matière il est difficile de déterminer lequel des deux est le maître ou l’élève. Quand au halfelin, il doit affronter la pire épreuve de sa vie entre les griffes du Pacha Amas… Y survivra-t-il ?
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