Nastasya est une immortelle : elle semble avoir 18 ans mais en a 459.
Ces dernières décennies, sa vie consiste à noyer son ennui dans les soirées arrosées. Un soir à Londres, son meilleur ami brise le dos d’un homme qu’il trouvait gênant. Bouleversée par cette cruauté et rongée par la culpabilité de n’avoir rien fait pour s’interposer, Nasty s’enfuit aux États-Unis. Elle y rejoint River, une autre immortelle qui l’avait invitée autrefois à vivre chez elle. Nasty se retrouve alors dans un centre de réhabilitation pour les immortels qui ont perdu le goût de vivre.
La rebelle jeune fille finit par se plier aux règles de la maison et se lie avec les autres habitants, dont le sombre et mystérieux Reyn. Sa nouvelle vie lui permet de renouer avec ses origines, dont elle avait enfoui le souvenir. Elle se rappelle notamment l’assassinat de sa famille auquel Reyn pourrait ne pas être totalement étranger… « Je suis née en 1551, un joli chiffre bien symétrique. Quatre cent cinquante ans plus tard, on me demande encore ma pièce d’identité dans les bars.
Avant que vous vous mettiez à crier, Waouh, génial ! laissez-moi vous dire à quel point c’est pénible. Je suis une adulte. Depuis presque toujours. Pourtant, je ne peux sortir de cet état d’adolescence éternelle, et je ne peux pas modifier mon apparence.
La première chose qui attire c’est la couverture : dynamique et colorée avec un titre qui ne laisse pas indifférent ! Immortels, contre toute attente, n’est pas une histoire de vampires et ça fait du bien de changer un peu. Ici, nous avons affaire à des magiciens et magiciennes. Nasty a seize ans en apparence, mais en réalité elle en a pour beaucoup plus : 459 ans et ce n’est pas près de finir puisque c’est une immortelle. Il n’y a plus hésiter : on ouvre le roman et on le dévore !
En tout cas, pendant les neufs premiers chapitres, après ça traine malheureusement trop en longueur ce qui est dommage vu que le style d’écriture est on ne plus redondant et pas qu’au début de l’histoire : l’humour de Nasty est vraiment trop répétitif. Ça finit par lasser que certains passages sont lus en diagonales : nous attendons un retournement de situation qui… n’est jamais venu ! Dommage. Heureusement qu’il reste les révélations concernant Reyn et celles de Nasty au milieu et à la toute fin du roman. En fermant le livre, ma première réaction fut : « C’est une blague ? ». Il n’y pas eu ce à quoi on s’attendait : c’est-à-dire qu’Innocencio retrouve Nastaya. Ce n’est pas comme si Nasty craignait en permanence que ses anciens amis ne la retrouve à West Riverk, une résidence secrète où on y suit des cours de magie, comme Nasty l’a si bien dit « Ça alors, me voilà à Poudlard.«
Au début, son humour décapant fait sourire et rire, mais au bout d’un moment à force d’être répétitif, ça devient très lourd à digérer. Outre ces points négatifs, heureusement qu’il y a le reste pour nous donner envie de savoir la suite : les personnages auxquels on s’attache et qu’on déteste (comme cette « salope » de Nell, là je ne fais que citer les propos de Nasty). J’ai tout de même envie de retrouver Nasty dans le deuxième tome pour savoir ce que vont faire Innocencio et ses amis, mais non je ne suis pas sadique ! C’est juste que si cet événement n’arrive pas, je pourrai définitivement conclure que cette série, pourtant au fort potentiel, est ennuyeuse. Ce serait regrettable non ? Je me dis que c’est peut-être parce qu’il s’agit d’un roman jeunesse fantastique et que je me fais trop vieille pour ça, mais ce serait mentir !
Je vous donne donc rendez-vous en septembre 2011 pour la suite.
Hachette (Janvier 2011) – Black Moon – 354 pages – 17,00 € – 9782012020894
Couverture : Séverine Scaglia
Traduction : Blandine Longre
Nastasya est une immortelle : elle semble avoir 18 ans mais en a 459.
Ces dernières décennies, sa vie consiste à noyer son ennui dans les soirées arrosées. Un soir à Londres, son meilleur ami brise le dos d’un homme qu’il trouvait gênant. Bouleversée par cette cruauté et rongée par la culpabilité de n’avoir rien fait pour s’interposer, Nasty s’enfuit aux États-Unis. Elle y rejoint River, une autre immortelle qui l’avait invitée autrefois à vivre chez elle. Nasty se retrouve alors dans un centre de réhabilitation pour les immortels qui ont perdu le goût de vivre.
La rebelle jeune fille finit par se plier aux règles de la maison et se lie avec les autres habitants, dont le sombre et mystérieux Reyn. Sa nouvelle vie lui permet de renouer avec ses origines, dont elle avait enfoui le souvenir. Elle se rappelle notamment l’assassinat de sa famille auquel Reyn pourrait ne pas être totalement étranger… « Je suis née en 1551, un joli chiffre bien symétrique. Quatre cent cinquante ans plus tard, on me demande encore ma pièce d’identité dans les bars.
Avant que vous vous mettiez à crier, Waouh, génial ! laissez-moi vous dire à quel point c’est pénible. Je suis une adulte. Depuis presque toujours. Pourtant, je ne peux sortir de cet état d’adolescence éternelle, et je ne peux pas modifier mon apparence.
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