Thraxas 1
Thraxas est un détective. Ancien soldat de la guerre contre les orques, sorcier n’ayant pas pu aller très loin dans ses études, il ne lui reste que quelques brides de son savoir. Après avoir été habitué aux hautes sphères du pouvoir, attaché à la maison royale de Turaï, l’alcool a eu la peau de sa renommé, et il est maintenant le privé le moins cher des Douze Mers, les bas fonds de la ville. Toujours buveurs, bon mangeur il vit dans un petit deux pièces qui lui sert d’habitat et de bureau. Mais il a des amis solides. Gurd, barbare, vétéran, comme lui de la guerre des orques, et propriétaire d’une taverne, et de son logement. Et Makri, une jeune barbare au patrimoine génétique impossible d’humain, elfe et orque. Elle s’est enfui il y a peu des arènes orques, où elle était esclave, mais aussi gladiatrice, depuis son enfance. Thraxas l’a pris sous son aile lorsqu’elle est arrivée à Turaï. Guerrière hors paire, l’éducation orques ne laissant peu de place aux faibles, membre de l’AFL (Association des Femmes Libres), elle est aussi très intelligente, et passe tout le temps que lui laisse son travail, serveuse en bikini de cotte de mailles (mais on ne touche pas !) dans la taverne de Gurd, au Collège de la Guilde et à la bibliothèque…et à assister Thraxas dans ses enquêtes.
Il a aussi autant d’ennemi que possible, des mages, des politiciens, des assassins… Sa vie n’est pas de tout repos, mais entre la prison, les coups, les bagarres et le temps détestable de Turaï, cependant, il ne perd pas l’espoir de quitter un jour les Douze mers pour se réinstaller dans les beaux quartiers. Le travail ne devrait pas manquer, Turaï étant une ville où meurtres et corruption son monnaie courante, que ce soit dans la haute où dans les Douze Mers. Pour l’instant, ce n’est pas ça…
Mais aujourd’hui, la chance va tourner. Ce n’est pas un client habituel qui vient lui demander ses services, mais la princesse de Turaï. Et pour une affaire qui se présente comme facile. Enfin qui se présentait, les affaires de Thraxas ne tournant jamais très bien, retrouver le coffret dont la princesse a été délester va bien mériter les 251 pages de ce premier volume des aventures, plutôt des galères, de ce détective que rien ou presque n’inquiète, tant que la bière coule, tant qu’il y a des pétards à fumer, qu’il peut parier, jouer au niarit, sorte de jeu d’échec, et boire du klee, un alcool fort.
Fleuve Noir – (2002)– 251 pages 6.00 € ISBN : 2-265-07241-9 (1999)
Couverture : Arnaud Crémet
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