Noon – Volume 3/3 – Service de Presse
Le duo Laure & Laurent Kloetzer, accompagné de l’illustrateur Nicolas Fructus, nous propose un dernier voyage avec Noon. Une nouvelle fois aux éditions du Bélial. Après Noon du soleil noir et La première ou dernière, Le désert des cieux clora donc cette trilogie fantasy à assurément ne pas manquer. Nous replongeons donc dans la ville et la magie… pour un dernier tour ?
Le banquet du Roi des Morts…
Les Fossori occupent une place de choix dans la bourgeoisie de la ville. Gérant les morts, cette corporation s’est enrichi au-delà de tout ce qui peut paraître raisonnable. Avec pour conséquence une démesure dans leurs envies qui pourraient conduire à bien des drames…Le banquet qui s’annonce pourrait bien nous en apprendre plus. Car le doyen approche du temps où il va devoir se retirer… définitivement.
C’est probablement pour cette raison qu’il a demandé à Edmund de prendre en charge la création d’une chambre funéraire. La démesure de cette dernière pourrait entraîner la chute de la ville et du palais ! Cillus, jeune naïf épris et frère d’Edmund fait son maximum pour alerter. Mais Edmund a autre chose en tête et son succès passe avant le sécurité de tous.



Mais là n’est pas le sujet : l’urgence de Cillus est de prévenir que l’eau est bien trop haute et que le risque que cela ne fasse choir les murs est bien trop important pour le cacher ! Quelle erreur de pousser Edmund, qui se voit grimper les marches de la hiérarchie… Les conséquences pour Cillus seront mortelles…
… n’a pas attendu le retour de Noon !
Chose étonnante, la réputation de Noon n’a jamais été aussi haute alors même que le magicien n’est pas en ville. En effet, avec Yors, ils sont dans une dimension parallèle dans laquelle la survie des deux n’est pas encore chose acquise. C’est donc avec beaucoup de surprises qu’à leur retour, ils découvrent que Noon n’a jamais cessé d’être présent durant tout ce temps.
Quel est ce maléfice ? Rien de plus que Meg, apprentie sorcière, qui a décidé de tenir la boutique le temps que son maître revienne. Utilisant son intellignece et sa ruse au service des différents clients, elle n’a pas hésité à engager le nom de Noon dans les différentes affaires qui lui ont été soumises. Si cela s’est révélé plutôt bénéfique, il faut reconnaître que toutes les affaires n’ont pas été résolues.
Et s’il est une chose auquel tient Noon, c’est bien sa parole.
Une bonne histoire pour conclure !
J’avais déjà largement été emballé par les deux premiers volumes de la trilogie, ce dernier ne manque pas de conclure avec brio l’histoire du magicien-oiseau.
Les trames qui nous sont proposées aussi se révèle plus complexe que les deux premières. Le fait que l’histoire se déroule quelques temps après la fin du précédent tome joue dans cette complexité. Pour autant, on voit bien le développement des différents personnages, à commencer par Noon qui prend réellement de l’ampleur ainsi que Meg, qui tient un rôle clef dans Le désert des cieux.
Les trames se tissent et reste entre toutes ces pages, la question de l’orgueil. L’orgueil du chef de corporation qui vise l’immortalité et est prêt à beaucoup de sacrifices (au sens propre comme figuré) pour y parvenir. L’orgueil aussi d’Edmund qui veut se construire un futur, n’hésitant pas à nettoyer tout sur son passage. L’orgueil aussi de Meg d’une certaine façon qui prend le pari de remplacer son responsable.
L’édition que nous propose les éditions Le Bélial est illustrée… Richement illustrée pourrait-on même dire au vu de la présence de nombreuses pages, demi-pages mais aussi bandeaux tout au long du récit. Cette richesse, que l’on doit à Nicolas Fructus, rend ce titre d’autant plus sympathique 🙂
Reste que ce personnage de Noon ne me semble pas encore avoir exploité tout son potentiel… Peut-être aurons-nous la chance d’avoir une suite ?
Editions Le Bélial (Juin 2025) – 435 pages – 23,90 € – 9782381631813
Couverture et Illustrations intérieures : Nicolas Fructus
Dans la ville aux mille fumées, rien ne va plus. Le fleuve Hlal se gonfle et déborde, les pauvres grelottent de froid, c’est le temps des combines et de la débrouille. Meg, l’apprentie sorcière, a intrigué pour survivre en l’absence de Noon le magicien et de son compère Yors, conteur et bretteur.
Pourtant, Noon garde le sourire ! Le Trône vient de lui confier une mission à sa mesure : restaurer les vieux murs et les antiques sorcelleries qui font tenir le palais. Mais les logiques du pouvoir ne sont pas celles de l’occulte, chose que le magicien va apprendre à ses dépens. D’autant que les effondrements du palais détournent l’attention de ce qui se passe dans les catacombes et du drame qui se joue chez les Fossori, la riche corporation des fossoyeurs. Jusqu’où iront les folies du roi des morts ?
Laisser un commentaire