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Le cadavre rieur de Laurell K. Hamilton

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Anita Blake, tueuse de vampires 2

Anita part chez un client, Gaynor, avec Bert Vaughn, son patron. Le client en question, riche à souhait, souhaite ramener à la vie l’un de ces ancêtres. Le problème, c’est que cette réanimation, qu’Anita pourrait sans doute effectuer sans problèmes, nécessite l’utilisation d’une chèvre blanche, terme délicat pour annoncer un sacrifice humain ; bien sûr elle refusera…
L’enquête sur laquelle la mèneront les policiers qu’elles aident régulièrement et où tout une famille a péri peut-elle être lié à cette histoire ? et Dominga Salvador, prêtresse vaudou, que vient-elle faire dans l’histoire ?
Décidémment, beaucoup de questions vont être posées et les réponses ne seront pas souvent plaisantes…

Laurell K. Hamilton nous entraîne une fois encore dans les aventures de son héroïne tueuse de vampires.
Ce qu’il y a d’agréables, c’est que l’histoire est indépendante (je suppose qu’il en va de même pour les autres…) et vous pouvez donc plonger dans ce duel – parce qu’au final il s’agit bien d’un duel – avec délectation, duel par ailleurs où il ne semble y avoir de règles !
Vaudou contre nécromancie, qui va gagner, difficile de le savoir mais en tout état de cause, vous n’allez pas entendre réellement parler de vampires, ils sont rendus ici à un rôle plus secondaire…
Pourtant action et humour ne manqueront pas de vous charmer mais chut je n’en dis pas plus et vous laisse entrer dans la lecture…

Fleuve Noir Thriller Fantastique n°9278 (Septembre 2004)351 pages 6.00 € ISBN : 2-265-07867-0
Traduction : Isabelle Troin
Titre Original : The Laughing Corspe (1994)

Couverture : de Craig White

Savez-vous ce que c’est qu’une  » chèvre blanche  » ?

Eh bien, en jargon vaudou, c’est un doux euphémisme pour désigner la victime d’un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j’ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés… mais ça, non ! Pas question… Mais, je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d’un million de dollars. L’ennui, c’est que tout le monde n’a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu’un pour faire le boulot. Qu’on va se retrouver avec un mort vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c’est

encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner ! Comme si je n’avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires…


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