Les Invisibles Tome 1
Douglas, orphelin de mère, fait des rêves de plus en plus étranges, voyageant avec des jeunes se faisant appelés les Invisibles et affrontant un personnage inquiétant, un magicien semble-t-il.
Arrivé chez son oncle Ken, il se lie rapidement d’amitié avec un enfant un peu paumé, Peter et découvre qu’à Misty Bay, une jeune fille a disparu, rappelant une histoire qui s’est produite dans la région il y a 30 ans et ayant impliqué un groupe de jeunes se faisant appelés les Invisibles…
L’homme s’accroupit auprès de lui, un sourire mielleux aux lèvres. L’eau de pluie qui ruisselle crée des reflets bleuâtres sur ses longs cheveux bruns et sur sa barbiche en pointe. Il porte une longue tunique noire ; sa peau a la couleur de l’ivoire et ses yeux étincellent des feux de l’enfer. La main qu’il pose sur la cuisse de Devlin est de glace : un froid cuisant pénètre le sang du garçon et monte jusqu’à son coeur.
Ce premier volume d’un cycle en comptant 4 a connu un succès important chez nos amis transalpins, et on comprend aisément pourquoi. Bien que la trame soit assez commune, on retrouve un peu notre Club des 5 de l’époque, l’action prend rapidement place, dans un roman assez bref qui ne laisse que peu de temps de pause au lecteur que nous sommes. Les jeunes ne sont rien de plus que des jeunes en quête d’aventures qui, la curiosité aidant, se retrouve rapidement aux prises avec des évènements qui les dépassent totalement.
Nous n’apprendrons pas grand chose sur leurs caractères respectifs, parce que même entre eux, ils n’ont finalement que peu de temps pour apprendre à se connaître bien que leur amitié semble dès le départ quasiment indéboulonnable.
L’idée de lier des jeunes de notre époque à un groupe de jeunes d’il y a 30 va probablement permettre dans les épisodes à venir plus d’interactions entre présent et passé pour notre plus grand bonheur.

Prisma (Mai 2011) – 219 pages – 12,90€ – 9782810401673
Traduction : François Langrognet
Couverture : Studio Ben
D’un coup le vent ouvrit la fenêtre du grenier et un air glacé envahit la pièce.
Le soleil s’obscurcit et Douglas, Crystal et Peter furent obligés de lutter pour ne pas être emportés par la bourrasque. Les objets les plus légers tourbillonnaient comme des feuilles mortes. « Cramponnez-vous, c’est une attaque de magie ! Hurla CrystaL. C’est Scrimm ! Il utilise le vent pour nous voler les cahiers du Journal d’oncle Ken ! ». Le vent redoubla d’intensité et une voix résonna dans la pièce : « La magie n’est pas un jeu d’enfants, mes petits ! ».
Douglas fait souvent un cauchemar peuplé d’une bande d’ados turbulents, Les Invisibles. A Misty Bay, où il passe ses vacances chez son oncle Ken, il découvre que soixante ans plus tôt, celui-ci faisait partie d’une bande du même nom. Son cauchemar serait-il prémonitoire ? Au même moment d’anciens Invisibles, amis de l’oncle Ken, viennent de mourir. De mort naturelle, vraiment ? Question troublante ! Crystal, sa nouvelle amie, dotée du mystérieux pouvoir de télépathie, a un terrible soupçon : le magicien maléfique Angus Scrimm, que Les Invisibles d’autrefois avaient combattu et éliminé, semble être réapparu sur terre, assoiffé de vengeance ! Douglas et Crystal, aidés de Peter le dégourdi, recréent la bande des Invisibles et se lancent sur les traces du malfaisant sorcier.
Les nouveaux Invisibles mettront-ils encore, et définitivement, le terrible Angus Scrimm en échec ?
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