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Basilica de Orson Scott Card

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Terre des Origines 1

Surâme, le maître ordinateur et considéré comme un Dieu, est le gardien de la planète Harmonie depuis des millions d’années. Et Surâme sent le danger arriver : celui de l’anéantissement de celle-ci par l’humanité elle-même. Ne pouvant agir seul, il fait appel à une poignée d’êtres humains de Basilica…
Basilica est une ville de la planète Harmonie. Nafai et ses frères vivent dans les environs de celle-ci, siège de l’activité commerciale de leur père, le Wetchik, dont les caravanes parcourent le désert de la planète à la recherche de plantes rares qui ont fait sa richesse. Dans cette ville, les hommes n’ont pas le droit d’avoir de propriétés immobilières. Seules les femmes le peuvent, et ce sont elles qui décident d’héberger leurs consorts, temporaires ou contractuels. C’est pour cette raison que le Wetchik ne vit pas en ville, même si Rasa, mère des ses plus jeunes garçons et professeur de renom, ait renouvelé son contrat depuis quinze.
C’est avec incrédulité qu’un jour, les fils Wetchik apprennent la vision que leur père leur relate : Basilica en feu. Après une réunion de famille en présence de Luet, la seule sybille reconnue à Basilica, commence alors une quête pour connaître les intentions de Surâme et sauver Basilica et peut-être Harmonie tout entière.
Peu de temps après, un soulèvement politique obligeant les Wetchik à fuir, bouleverse et menace la ville et la cité des femmes…

Le livre ne manque pas de gadget SF, comme le mélange de haute technologie et de vie médiévale : exemple, Issib, handicapé, obligé de se déplacer dans un fauteuil lévitant grâce aux champs magnétiques de la ville. De plus, le roman met à mal un cliché de la SF : celui de la société matriarcale, telle qu’incarnée par la cité de Basilica. Toutefois, malgré la domination souvent évoquée des femmes sur la ville, tous les acteurs principaux sont des hommes. On pourrait penser que Card ait du mal à s’imaginer une société qui serait réellement gouvernée par les femmes.
Début d’une longue série pour Card dont l’imagination paraît sans fin. Seul défaut à ce 1er tome, la fin n’est guère palpitante : l’auteur y inclus un dénouement qu’il aurait pu éviter et laisser l’histoire glisser sereinement.


J’ai Lu n°6937 Science Fiction (Avril 2004)313 pages 6.80 € ISBN : 2-290-33060-4
Traduction : Arnaud Mousnier-Lompre
Titre Original : Basilica (0)

Couverture : de Justine Bonnard

Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, Volmark, qui reçoit de Surâme, l’ordinateur-Dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilaca, et au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de qui ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volamak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…


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