Les Chroniques de St Mary – Tome 2/14 – Service de Presse
Les éditions Pocket ont déjà publié les deux premiers volumes du cycle des chroniques de St Mary en attendant les deux suivants prévus courant mars. Si le premier volume plantait le décor, d’écho en échos nous permet d’en apprendre un peu plus… A noter que le cycle comprend au total 14 volumes, tous disponibles aux éditions Hervé Chopin.
L’institut St Mary
Avant de parler de ce nouveau volume, nous emmenant dans de nouvelles phases historiques, rappelons un peu le contexte.
L’histoire de l’institut se fera au travers du prisme de l’histoirienne Madelaine Maxwell, surnommé Max. Celle qui deviendra un des fers de lance de l’Institut ne semble pas avoir eu une enfance que l’on pourrait qualifier de sympathique. Cela a fait d’elle une élève compliquée qui n’a réussi à s’en sortir que parce qu’une professeure d’histoire a eu envie de l’aider.
Bien plus tard, elle sera recrutée au sein de l’Institut St Mary dont elle ne connaissait absolument pas l’existence. Cet institut est un institut de recherche historique pas comme les autres. Les historiens qui sont employés ont la possibilité de voyager dans le temps grâce à des capsules ! Venus du futur avec Léon et le Directeur de St Mary, aucune époque ne semble inaccessible.
L’objectif est donc simple : se rendre dans les différents lieux de l’histoire, pour observer et comprendre les événements. Pour réussir les missions, toujours par binôme, de nombreux services sont sollicités, de la sécurité aux costumes. Le plus dur dans l’histoire est de pouvoir trouver les financements : un peu de jugeotte et d’intelligence permet de sécuriser les budgets de l’institution.
Mais tout le monde n’a pas, comme nous avons pu le constater dans Un monde après l’autre, l’éthique nécessaire à ne pas exploiter le passé…
On s’approche de la retraite ?
En tout cas, il s’agit pour Kal de son dernier voyage avant de quitter l’Institut. Comme le veut la tradition, le dernier voyage est une forme de récompense : la possibilité de se rendre dans un lieu et temps qui nous fascine. Kal choisit de se rendre à White Chapel, à la rencontre de la dernière rencontre de Jack L’Eventreur. Ayant atterri au bon endroit, Max et Kal se rendent sur le lieu de Rendez-vous mais la situation va rapidement dégénérée, mettant une nouvelle fois leur vie en péril.
La rencontre avec le célèbre criminel est bien loin de ce qu’elles auraient imaginé et le retour sera des plus compliqués puisque nous aurons enfin l’explication de l’arrêt des meurtres de Jack… Et nous pouvons déduire que les règles de l’Institut ne tiennent pas des masses quand les amis sont en danger !
A peine le temps de se remettre de cette épreuve qui plonge dans les plus sombres moments de l’époque victorienne que Léon disparaît. Pour la première fois, c’est vers le futur que l’équipe se rendra avant d’enchaîner les sauts dans le temps….
Un tome qui confirme !
Il est toujours difficile de se lancer dans un cycle qui comporte autant de volumes, surtout sur des thématiques qui ne sont pas forcément nouvelles. Car il faut avouer que la question du voyage dans le temps n’est pas neuve. Je pourrais même rajouter que j’attends de voir comment sera traiter la question du paradoxe temporel car, si j’ai bien compris le premier volume, l’Institut a été créé par le directeur et Léon, eux-mêmes venus du futur avec leurs capsules. Du coup, qui et quand ont été inventés les engins ? On verra plus tard.
Un événement conduit à un autre, qui à son tour en déclenche un autre, et avant même que l’on s’en rende compte, les ramifications de cet incident se sont propagées dans l’Histoire. Elles résonnent à travers les âges, d’écho en échos, s’estompant peu à peu sans jamis disparaître complètement. On parle de l’harmonie des sphères, mais l’Histoire est en réalité une symphonie d’échos.
Là, nous avons trois zones de temps qui sont particulièrement intéressantes. Le premier saut dans le temps nous mène sur les traces de Jack L’Eventreur. Pour autant, cette première excursion me laisse un peu sur ma faim : quelle est cette créature qui a voyagé avec les deux historiennes ?
Par contre, nous sentons que la guerre entre l’équipage de St Mary et les historiens va prendre un nouvel angle. La situation va se complexifier et nous promet un certain nombre de rebondissements à l’avenir qui sauront maintenir la tension.
Au-delà de ces voyages dans le temps, nous continuons aussi à suivre l’histoire de couple de Léon et Max et nous commençons à nous poser des questions sur l’histoire de la jeune femme.
Pour résumer, une histoire palpitante qui nous fait découvrir des pans peu connus de l’histoire !
Editions Pocket (Septembre 2024) – Collection Science-Fiction – 442 pages – 97822663740915
Traduction : Cindy Colin Kapen (Angleterre)
Titre Original : A Symphony of Echoes (2018)
A l’institut St Mary, les histoireuns n’étudient pas seulement le passé, ils le visitent.
Madeleine Maxwell, alias Max, est désormais totalement intégrée à l’équipe d’historiens hauts en couleur de St Mary. Et les visites dans le passé s’enchaînent : du quartier de Whitechapel, à la recherche de Jack l’Éventreur, à l’île Maurice, pour empêcher l’extinction du dodo, en passant par les jardins suspendus de Ninive, l’équipe poursuit ses explorations temporelles. Mais dans les ombres du présent et du passé, des ennemis sont prêts à tout pour anéantir l’Institut. Quitte à mettre en péril l’Histoire elle-même !
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