Titus est parti avec ces amis Link, Marty, Loga et Calista, sur la Lune pour pouvoir s’éclater à fond et profiter d’un peu de bon temps…
Là-bas, il rencontrera Violet, une jeune fille étrange et d’une beauté – à ces yeux – à toute épreuve. Etrange, car elle n’a pas eu son interface dans sa prime jeunesse comme la plupart des enfants mais à 7 ans.
L’interface, c’est outils que tout le monde a greffé sur le cerveau et qui permet d’anticiper sur tous ce que vous souhaiter avoir, qui vous bourre de pub et vous fait oublié misère et guerre.
Oublier ? Pas vraiment puisque vous n’êtes pas au courant.
Tout basculera dans une discothèque quand un pirate s’en prendra aux interfaces des jeunes… La plus touchée étant Violet…
Tout doit disparaître
Par où commencer ?
Les premières pages de ce livre m’ont laissé carrément sceptiques ; les enfants qui nous sont présentés sont alcoolisés, et d’une certaine façon drogué par leur interface, auquel ils commandent des bugs qui leur fait complètement perdre le sens des réalités ; en plus, ils ne pensent qu’au plaisir et au désir charnel… et le livre est destiné à nos adolescents alors comprenez moi bien, je trouvais que le langage était trop « cru »…
Pourtant, il serait vraiment dommage de passer à côté de cet excellent roman ; le langage est cru ? C’est normal, il est destiné à nous présenter le message plus violemment, car l’histoire n’est au bout du compte, qu’un moyen de mettre nos jeunes en garde contre la « disponibilité du cerveau »…
Eh oui ! à une époque, où le rôle de la télévision est de donner du temps de cerveau libre à Coca-Cola, il était urgent de présenter les dérives probable.
Et là, on est gâté : la publicité est directement injecté dans le cerveau au moment le plus opportun, pour une efficacité maximum, l’Ecole – qui entre temps est devenue une marque déposée – ne sert qu’à apprendre aux jeunes à consommer encore et toujours, plongés qu’ils sont dans une réalité qui n’est rien d’autres que virtuelle.
Les corporations ont largement contribué à couper les jeunes de l’actualité ; le monde souffre ? Des gens meurent de faim ? Votre corps part en lambeaux ? Et alors, vous avez encore du crédit pour acheter ce que vous voulez alors au diable le monde !!
Vous voilà plongé dans l’ultra libéralisme, conséquence possible et malheureusement probable, d’une société qui mise tout sur la consommation.
Lisez et si cela vous fait peur, réagissez, il est encore temps.
Le sujet a beau être sérieux, l’auteur nous le présente néanmoins avec un humour – noir c’est certain – la société que l’Amérique construit mais prenons garde, nous suivons la même voie…
Gallimard Jeunesse (Janvier 2011) – Pôle Fiction – 294 pages – 6,00 € – 9782070637713
Traduction : Guillaume Fournier
Titre Original : Feed (2003)
Couverture : Collection Blend / Corbis
La vie de Titus est conditionnée par un « Interface », un émetteur implanté dans son cerveau. Jusqu’au jour où il rencontre Violet, incroyablement belle et étonnamment libre, capable de penser par elle-même.
Gallimard – Scripto (Adolescents) – (14 octobre 2004 – Avant première )
« Le Plus génial avec l’Interface c’est qu’elle sait toujours exactement de quoi on a envie – parfois même avant qu’on le sache soi-même. »
Comme chaque être humain, Titus est totalement conditionné par son interface, un emetteur implanté dans le cerveau dès la naissance. Parti pour quelques jours de vacances avec ses amis sur la lune, l’adolescent est attiré par une jeune fille étrange, Violet. Elle est belle, elle est différente des autres. Etonnamment libre, elle seule sait ce qu’est de penser, sans interface, jusqu’à remettre en question la société dans laquelle ils vivent. Préoccupée de ce que va devenir le monde, Violet est déterminée à lutter contre ce pouvoir qui contrôle les agissements et les désirs des hommes… au risque de mettre sa propre vie en danger…
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