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Interview : Michael Gerber

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Tout le monde connaît désormais Harry Potter, le célèbre magicien de J.K. Rowling… mais connaissez vous Barry Trotter ? Eh bien c’est un tort et nous vous donnons ici l’occasion de découvrir un peu l’auteur de ces parodies de génie.

La version originale de l’interview (eh oui, l’auteur est américain) sera mise en ligne ultérieurement.

Allan : Avant de parler de Barry Trotter, accepterais tu de nous donner ta biographie ?

Michael : Sans problème. J’ai grandi à Saint-Louis (dans le Missouri) et Chicago (dans l’Illinois). J’ai commencé à écrire de l’humour pour le journal de mon lycée, puis est continué dans le journal humoristique des étudiants de l’université de Yale, le Yale Record. Durant mes 20 ans, je suis mort de faim à New York City, écrivant des pièces pour différents magasines américains. J’étais prêt à abandonner lorsque j’ai décidé de parodier Harry Potter. Cependant, tout le monde était convaincu que la Warner Bros poursuivrait les personnes qui parodierait Harry Potter, c’est pourquoi j’ai du publier la première parodie moi-même. Je l’ai fait, et le reste est de l’ « histoire ».

Allan : Quel surprise quand j’ai vu qu’une certaine J.K. Rowling t’avais copié en créant Harry Potter… Qu’est ce que tu en penses ?

Michael : « Harry Potter » ? Jamais entendu parler de lui. C’est un jeu vidéo ou autre chose ?

Allan : Plus sérieusement, il est stipule dans l’édition française de Barry Trotter que J.K. Rowling n’a pas autorisé ou approuvé ton livre. Est-ce que cela signifie que tu as été attaqué en justice ?

Michael : Non, cela veut simplement dire qu’il n’y a aucune relation officielle entre mes livres et le contenu du vrai Harry Potter. Clairement : « Si vous êtes en colère contre Barry Trotter, ne blâmer pas les proches d’Harry Potter. Ils n’ont rien à voir avec ça. »

Allan : As-tu rencontré J.K. Rowing ou échanger des mail ou lettres avec elle ?

Michael : Non, mais j’espère le faire un jour. Elle est une écrivaine de talent, et j’ai réellement adoré ses livres – J’ai été un fan d’Harry Potter avant d’être un parodiste d’Harry Potter. Et tout ce que j’ai lu sur J.K. Rowling semble indiqué qu’elle a les pieds sur terre, et que c’est quelqu’un d’intelligente et drôle. C’est assez surprenant, compte tenu du succès qu’elle a eu.

Allan : Tu as écrit que tu t’étais fait beaucoup d’argent avec Barry Trotter ; étant donné que je vais de faire de la pub, je peux avoir une commission ? (Bien sûr, il s’agit d’une blague, jet e donne le numéro de compte hors interview)

Michael : Par publicité, veux-tu dire nu et courant dans les rue en hurlant « Achetez Barry Trotter » ? Parce que j’ai essayé et ça ne marche pas.

Allan : Quand j’ai lu le premier volet de Barry Trotter, j’ai été étonné par la connaissance que tu avais d’Harry Potter… Finalement, tu as dû lire attentivement les livres « originaux ». J’ai même eu le sentiment que tu as aimé cette lecture, n’est ce pas ?

Michael : Oh oui – je ne pense pas qu’il est possible de parodier un livre comme Harry Potter sans avoir véritablement aimé la série originale. Et être positive rend les parodies bien plus drôles à lire – lire « c’est stupide, blah blah blah » deviendrait ennuyeux très rapidement

Allan : Je dois préciser que j’ai lu tous les Harry Potter et que j’ai bien ri en lisant Barry Trotter : est-ce important pour toi ?

Michael : Certainement. Les deux – que tu es ri (ce qui est le but des parodies) ET que tu sois fan d’Harry Potter (ce qui est le public visé par les parodies). J’ai écrit ces parodies en espèrent que ce soit les fans d’Harry Potter qui les apprécieront le plus.

Allan : Quand on fait vraiment attention à ton histoire, on se rend compte que tu ne critiques pas Harry Potter lui-même mais plutôt ce qui l’entoure… Est-ce dans ce sens que tu l’as écrit ?

Michael : Bien sûr. Ce que j’ai vraiment voulu dire c’est, « Comme pourrait être REELLEMENT la vie si certaines personnes pouvaient faire de la magie et pas d’autres ? ». L’humour de la parodie vient de la confrontation entre ce que les gens ont aimé dans la série Harry Potter (et dans les livres de fantasy en général) et ce qu’ils sont dans la vie réelle. Barry Trotter est souvent secoué, et paresseux – mais c’est ce qu’il se passerait si vous pouviez traverser la vie en agitant une baguette magique. Vous n’auriez pas appris à travailler dur ; vous voudriez tout MAINTENANT ; etc.…

Allan : Tous les défauts que nous trouvons dans les personnages des livres de JK Rowling sont ici multipliés, les personnages sont odieux, Barry Trotter est un garçon horrible (parce que nous avons certains de nos lecteurs qui sont jeunes, nous devons rester polis), Erm une nymphomane et Ron un chien (plus ou moins)… Ca a du être drôle à écrire ?

Michael : Vraiment drôle. D’ailleurs, Ermine m’a demandé de te dire qu’elle n’est pas nymphomane. Elle a juste un besoin extrêmement élevé de sexe. EXTREMEMENT.

Allan : Si j’ai trouvé que le premier volume était vraiment « étrange », j’ai trouvé Barry Trotter et le cheval more plus construit… As-tu voulu transformer une blague en vraie histoire ?

Michael : Il y avait deux choses qui rendaient le premier livre moins conventionnel que les autres. La première chose est que j’ai écrit Barry Trotter 1 persuadé que je serais poursuivi. Ainsi, les sauts d’actions reflétaient ma volonté d’éviter certains aspects du monde de J.K. Rowling pour me protéger un peu plus. C’est pourquoi, par exemple, le premier volume se déroule vraiment très brièvement à Coudbar.

La deuxième est que n’avait pas prévu que Barry Trotter deviendrait une série. Je n’ai pas le souvenir d’une autre parodie d’une série qui fut aussi populaire, il est devenu lui-même une série. Quand j’ai du transformer Barry Trotter en série, j’ai du me concentrer plus sur l’histoire et moins sur les blagues.

Allan : D’ailleurs, j’ai trouvé Barry plus sympathique dans le dernier livre ! Pourquoi ?

Michael : Je suppose que c’est plus tu passes de temps avec un personnage, plus il acquiert une consistance. Tu commences à comprendre pourquoi ils font ce qu’ils font. Et quand tu commences à comprendre quelqu’un, tu commences généralement à l’aimer.

Allan : Et maintenant, continueras tu à écrire sur Barry Trotter ?

Michael : J’espère – Je suis en permanence en train d’écrire des nouvelles parodies, mais si un éditeur me demande un nouveau Barry, j’adorerais le faire.

Allan : Veux-tu parodier d’autres livres ?

Michael : Bien sûr – j’ai écrit une parodie de Narnia appellée « Chronique de Blarnia. La chienne menteuse dans la garde robe » (NdW : traduction littérale du titre anglais pour avoir un ordre d’idée…). Je suis en train de train de mettre la touché finale à une parodie d’un chant de Noël. Et je suis sûr que je vais penser à d’autres sujets. J’ai toujours parodié depuis que j’ai 12 ans – je ne peux surement pas arrêter !

Allan : Un site internet existe sur Barry Trotter : Fais-tu les mises à jour toi-même ?

Michael : Oui. Bien que je ne l’ai plus mis à jour depuis un certain temps, parce qu’il n’y a pas eu de nouveau livre depuis un moment. Mon site principal sur le net est Mike Gerber.com. J’y poste souvent, avertissant les gens des nouveaux livres, etc.…

Allan : Que peut-on te souhaiter ?

Michael : « Nous espérons qu’aujourd’hui, Mike Gerber, vous ne deveniez pas nauséabond »

Allan : Le mot de la fin sera :

Michael : Je suppose que tu veux parler de la fin du monde ? Dans ce cas, je pense que ce sera « Whoops ». Ou peut-être « OH MERDE ! ».

Ca fait deux mots, tu marques le point.


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