La Baronne des Monts Noirs – Tome 1
Une quête mystique, un envoûtement au cœur des ténèbres du moyen-âge
Céline Guillaume est une orfèvre de l’écriture, une magicienne du verbe, elle ressuscite pour nous les légendes et la magie médiévale dans son merveilleux roman la Baronne des Monts Noirs. Dansant avec les mots, telle une poète ou une prophétesse inspirée des temps antiques, elle fait revivre l’atmosphère de mystère, de mysticisme et de lyrisme bucolique qui imprègne l’époque féodale. En suivant son héroïne vous éprouverez des émotions poignantes et vertigineuses, basculant tour à tour de l’admiration sauvage de la nature, au goût de l’aventure, de la peur, de l’effroi, à la foi, de l’émerveillement à la fièvre amoureuse, vous serez transportez sur des vagues de sentiments subtilement esquissés et puissamment convoqués. La plume de Céline Guillaume est brillante, envoûtante, captivante, toutes les phrases de son roman sont ciselées, imagées, percutantes. Le récit est fluide, l’ambiance magique et irréelle est saisissante. Flore, le personnage central est immédiatement attachant, les descriptions de paysages du Morvan ou d’orient sont splendides. Le climat médiéval et légendaire est aussi dense et pénétrant qu’un sortilège de Merlin. Céline Guillaume fait partie de ces rares auteurs qui savent créer une alchimie entre lumière et obscurité, provoquant à la lecture un sentiment de beauté inouïe par la force du contraste. Avec la Baronne des Monts Noirs, Céline ouvre un cycle qui dévoile un nouveau pan de son immense talent. Damoiselle Sorceline est allé explorer de nouvelles voies tout en conservant les fondements magiques, historiques et mythologiques de son style. Je crois que par ce livre, elle s’impose comme créatrice d’un genre à part entière un réalisme-magique et spirituel, ancré dans l’imaginaire et l’histoire médiévale (Notamment celle des croisades). Ses personnages ont toute la profondeur des archétypes d’un conte de fées, tout en sortant des sentiers battus par la délicatesse des sentiments que l’auteur leur prête avec élégance. Son œuvre est habitée par un souffle, une âme, une vigueur, une vitalité et une poésie poignante. Les éditions Terre de brume sont dans le juste : Céline poursuit son ascension, je rajouterai, telle une étoile filante radieuse et sacrée.
Terre de Brume (Avril 2012) – Terres Fantastiques – 208 pages – 18,00€ – 9782843624766
Les Monts-Noirs du Morvan, an de grâce 1131…
Ida, jeune moniale au couvent de Sainte-Radegonde, donne naissance à un œuf alors qu’elle vient de fuir le massacre d’un village.
De cet œuf, Flore voit le jour, conçue dans le péché lors d’un mystérieux sabbat commandité par une baronne déchue. Immédiatement abandonnée par sa génitrice ainsi souillée, elle est recueillie par le vieux Siméon, un ermite mystérieux qui lui enseigne tout son savoir.
Les années passent et l’orpheline découvre, un jour, une bête insoupçonnée : mi-femme, mi-rapace, une véritable démone cruelle et coupable de bien des crimes sanglants.
Le périple haletant de la jeune fille débute ainsi, un périple palpitant brodé comme ces tapisseries médiévales, rempli d’énigmes, de mystères, de passions destructrices et du Mal incarné.
C’est ici un roman au rythme endiablé à la dimension de la Seconde Croisade : grandiose, terrible et bouleversant.
Céline Guillaume magnifie son récit en une mémorable légende médiévale, flamboyante et fantastique… Oserez-vous la suivre et ainsi voyager hors du temps, entre lumière et obscurité ?
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