Service de Presse
Les éditions de La Volte nous propose un nouveau roman d’une de leurs autrices phare… Sabrina Calvo, dans ce récit entre mode, nostalgie et monde virtuel nous propose un texte particulièrement étrange et onirique, avec un style qui rien qu’à lui tout seul vaut le détour…
Chroniqueuse de mode dans un monde connecté…
La première chose qui déstabilise dans ce récit est le monde dans lequel nous sommes plongés. Dfficile de dire si nous sommes dans le monde réel ou dans le monde virtuel. Vic est une pigiste et elle se retrouve complétement fascinée par la chanson de Laurent Voulzy, Les Nuits sans Kim WIlde.
Dans ce futur, deux mondes s’opposent : l’Ouvert, le monde virtuel, est évidemment plus enviable que le Clos, le monde réel, altéré lui-même par le monde virtuel. Tout comme la plupart des habitant·es, Vic est à cheval entre les deux univres, qui plus est dans une relation complexe avec son IA Maria Paillette.
Persuadée qu’elle va pouvoir grimper quelques échelons en résolvant ce mystère qui entoure les relents du passé que ce soit la chanson de Laurent Voulzy ou les références à Lady Di. Je n’irai pas plus loin dans l’explication car je ne suis pas sûr de tout avoir compris dans cet étrange voyage.
… pour un texte au style indéfinissable
Au-delà de l’histoire que nous raconte Sabrina Calvo, j’ai été particulièrement impressionné par le style. S’appuyant sur un vocabulaire que nous nous attendons fortement à trouver dans cet univers, mâtiné d’anglicisme, Sabrina nous déploit tout une symphonie de mot qui nous enchante page après page.
Alors bien sûr, nous retrouvons des thématiques habituelles de l’autrice et notamment au travers de son principal personnage. Vic est né « homme » avant de pouvoir devenir femme et cette naissance pèsera beaucoup dans le développement de sa personnalité.
Cela peut paraître étrange, mais tout en étant sorti totalement emballé du récit, j’ai bien du mal à vous en explicitez plus avant le contenu :).
Editions La Volte (Septembre 2024) – 340 pages – 19 € – 9782370492401
Couverture : Etienne Mineur
Dans un Paris au bord du gouffre, Vic partage sa vie entre un monde virtuel d’éternelle Fashion Week et son histoire d’amour avec Maria Paillette, son algorithme dysfonctionnel. Quand le magazine pour lequel elle travaille lui demande de percer les mystères glamour d’un vieux clip de Laurent Voulzy, Vic découvre les derniers rêves de notre humanité en bout de course. Pour saveur ce qui reste de magie, commence la quête d’un vêtement fantasmagorique jusqu’au bout de l’horizon artificiel – pour réapprendre à respirer.
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