Service de Presse

Alors qu’une nouvelle version de Nosferatu est actuellement au cinéma, l’auteur jeunesse Arthur Ténor nous propose une revue du mythe du maître des vampires.

Vlad L’Empaleur…

Le comte Dracula est depuis très longtemps dans son château ne recevant que peu de visites. Depuis sa malédiction, il reste en Valachie, fuyant la lumière du soleil depuis qu’il a renié Dieu et donner son âme au Diable. Pourtant, il se sent tourmenté. C’est la raison pour laquelle il a acceptera de faire venir Jonathan Harker à qui il confie la lourde tâche de raconter l’histoire de la famille.

Durant cette période, il tombera sur le portrait de la soeur de l’historien et n’aura de cesse de la rencontrer.

… pour un titre jeunesse

Lorsque j’ai commencé la lecture de ce nouveau récit vampirique, je m’attendais à ce que le mythe soit revisité ou, à tout le moins, dépoussiéré. Rapidement, il faut reconnaître que nous sommes dans des éléments plutôt classiques du mythe vampirique.

Jonathan Harker va permettre à Vlad L’Empaleur de revivre son histoire et notamment la raison qui l’a poussé à renier Dieu pour devenir maudit à son tour. La question restant étant finalement de savoir si une rédemption est possible.

De façon globale, comme chaque roman d’Arthur Tenor, le récit se lit facilement et est entraînant. Reste que le roman est définitivement jeunesse et que cela se ressent dans une intrigue qui est adapté pour un lectorat dès 12 ans.

Je ne suis pas sûr qu’un public plus adulte s’y retrouve.

Editions Scrinéo (Novembre 2024) – 208 pages – 14,90 € – 9782381673578
Illustrations : Myrtille Vardelle

Cela fait des siècles que je n’ai pas vu la lumière du soleil, que mon passé s’est effacé et que je ne connais que les tourments de ma malédiction.  Pourquoi ai-je fait venir ce jeune historien en mon château de Valachie ? Pour retrouver la mémoire de mes origines. La conséquence en sera cruelle.

Elle prendra corps avec un portrait aperçu par hasard, celui de sa soeur Mina qui me bouleverse…

Tout me revient ! Qu’importe les dangers !

Il faut que je la rejoigne à Londres… Que je la voie…  Plus qu’un besoin, c’est un appel, celui de l’espoir et de l’amour, même s’ils me sont interdits.