Les Pierres de sang 2
«Maintenant que ce nouveau monde est posé dans ce volume, j’attends de voir, avec impatience, le développement du récit. »
Je terminais l’avis sur «L’homme de Jérusalem » sur cette phrase. Et bien ça y est. Un ami me l’a offert, et je l’ai englouti, lu entre les poses d’une formation, la nuit, le matin, à chaque instant que cette de vie de lourd labeur (là, j’exagère, pour mon cas) nous laisse libre d’être un peu humain.
L’homme de Jérusalem, qui a un nom au fait, Jon Shannow, continue son chemin à la recherche de son rêve. Il commence à ressentir la durée de son voyage dans ses os et sur sa chevelure. Le temps fait son office.
Mais pour l’instant, c’est toujours dans un monde de cauchemar pour les préceptes qui sont les siens, ceux d’une bible, non deux, une simple et une plus compliquée (compliquée veux dire où la bible est expliquée, c’est fou ce qu’arrive à faire l’homme, quand il veut compliquer les choses, il n’a qu’a les expliquer) qui ne le quitte jamais, qu’il fait avancer sa monture. Et même lorsqu’il veut s’arrêter un peu, oublier qu’il est un guerrier, d’autres sont là pour lui rappeler. Ils viennent même d’autre temps, avec des créatures qui ne font pas parti du bestiaire des mutants habituels.
Les revolvers refont leur apparition, l’amour d’une charmante maman, femme forte et courageuse, est mis de côté… en attendant que le nettoyage soit fait pour que la paix puisse s’installer. Expliquer à tout à chacun que ce n’est pas le plus fort qui a raison, même s’il faut tuer si un, ou plusieurs demeurés têtus, ne veulent pas comprendre. Contradiction, ha bon.
Mais il y a du neuf, un mur infranchissable, et qu’est-ce qui se cache derrière cette fameuse Epée de Jéovah. Une réponse à son interminable voyage, une tromperie ou un nouveau danger. Dieu seul le sait. Dieu et un prêtre, spécial dans sa lecture de la bible. Pas toujours d’accord avec l’homme de Jérusalem, mais honnête, conscient que l’homme n’est pas un ange, et qu’il vaut mieux sauver et protéger ceux qui ont envie de l’être. Dieu fera le tri plus tard. Lui est sur terre.
Je ne reviendrais pas sur le contenu moral des bouquins de David Gemmell. Il n’y a rien à y redire, sauf que de lire Gemmel sur Gemmel on arrive à avoir l’impression de lire les mêmes livres. Mais en y réfléchissant bien, entre Solomon Kane, Elric ou Conan, on pourrait trouver les mêmes similitudes. Alors assez de récrimination. Pierres de sang est un excellent cycle de Science fantasy western, et c’est déjà très bien.
Bragelonne – (2003)– 279 pages 9.99 € ISBN : 2-914-37035-0
Titre Original : The last guardian (1989)
Couverture : Didier Graffet
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