Retrouvez l’actualité des littératures de l’imaginaire (Science-Fiction, Fantastique, Fantasy, et autre) ainsi que des interviews de celles et ceux qui les construisent.

A mes petits-enfants si jamais il en reste de Mathieu Aubert

,

Service de Presse

Il est toujours intéressant de découvrir de nouveaux éditeurs, amenant souvent de nouveaux auteurs. C’est le cas d’Anépigraphe éditions, à compte d’éditeur, qui vont nous proposer dans les semaines à vneir un récit de Mathieu Aubert. Un récit uchronique pour trouver une solution à la situation écologique…

Sauver le monde…

Tout commence par un constat… Malgré une situation de plus en plus dramatique écologiquement, nous ne bougeons pas. Rien ne se passe, et nous laissons filer comme il se doit une situation qui nous reviendra en boomerang. C’est une situation que notre narrateur n’accepte pas. Il ne peut laisser ses petits-enfants (si la civilisation survit) vivre dans un monde de moins en moins accueillant.

Alors il décide de passer à l’action. Il décide de constituer sa petite équipe et de déclencher ces petits éléments qui permettront de mieux contrôler notre consommation. Ou tout au moins de s’assurer de ne pas aggraver une pollution qui nous sera fatale.

Mais pour réussir cela, il convient d’être aussi violent que le sont les pollueurs… Voire pire ?

… par le terrorisme ?

Tout l’enjeu de ce texte est cette ambivalence. Animé par les meilleures intentions du monde, notre narrateur fait le choix de la violence pour parvenir à ses objectifs.

Sous la forme de journaux (trois au total), nous suivons la construction de ce personnage qui voudra contrebalancer le pouvoir des plus riches, des plus puissants. On pourrait le penser sans morale… Ou alors le sentir totalement dépassé par une société qui semble s’emballer et privilégier l’immédiat au plus long terme. Toujours est-il qu’il n’est pas le seul à choisir l’action face à l’inaction, à choisir d’agir plutôt que subir.

Les choix qui sont faits vont permettre de cibler les industries les plus polluantes, et de questionner les populations sur les habitudes. Bien entendu, comme souvent, ce ne seront pas les bonnes raisons qui pousseront les individus à lever le pied… Mais finalement, l’essentiel n’est-il pas atteint ?

Avec un regard que j’ai trouvé plutôt cynique sur le monde, Mathieu Aubert nous partage le choix de vie de cet écrivain qui se sacrifie pour le bien commun, avec toujours cette étrange question : La fin justifie-t-elle les moyens comme l’évoquait Machiavel en lien avec cette autre citation du même « Il y a deux manières de combattre : l’une avec les lois, l’autre avec la force » ?

Anépigraphe Editions (10 octobre 2025) – 184 pages – 14,90 € – 978 2 487257 30 6
Préface : Arkan Simaan

Comment agir face au changement climatique ?
Comment sauver le monde des pollueurs ?
Arthur Green a une réponse simple. Raisonnée et éthique. En les éliminant


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.