Balaia est un monde dominé par la magie. Quatre collèges se partagent ce pouvoir, quatre mentalités qui saffrontent sur le terrain de la politique. Les Xetesh tirent leur pouvoir, leur mana, de forces démoniaques, à la plus grande colère de Julatsien. Les collèges de Dordover et Lystern sintéressant plus à leur sort, leur puissance quà des problèmes moraux.
Sur ce monde, les conflits sont continuels, du moment quils ne mettent pas en danger les collèges. Un monde parfait pour les troupes de mercenaires.
Les Ravens sont une de ces troupes. Peu nombreuse, mais extrêmement qualifiée, respectant toujours leurs contrats, ils sont aussi les plus chers, pouvant se permettre de choisir pour qui travailler. Non quils aient une quelconque morale ou politique, pour cela ce sont de parfaits mercenaires. Mais ils ont un code dhonneur, et une entente sans faille. Comme par exemple, tuer, mais ne jamais assassiner.
Ce sont leurs aventures, leurs chroniques qui vont être relatées dans cette trilogie.
De l Heroic fantasy typique. Les chroniques commencent avec un groupe de héros/mercenaires déjà bien avancés dans la vie (pas autant que les vieux baroudeurs de Gemmell).
Un guerrier sans passé, surnommé Linconnu, un barbare, Hirad, bourru et simple comme il se doit, un magicien elfe, Ilkar. Voilà pour lossature de la fine équipe. A ceux-là, rajouter quelques compagnons tout aussi solides, et vous avez une parfaite équipe de mercenaires, avec chacun sa spécialité et une ambiance bon enfant
, sauf lorsquil sagit de combattre. Là, cest le rêve de tout joueur de D&D qui voudrait avoir un groupe parfait . Mais ça ne marche que dans les livres.
Heureusement, au-delà de limagerie typique, lauteur a créé un monde où personne na le temps de se reposer, personnages comme lecteur. La mort survient aussi abruptement que le découpage des chapitres. Lécriture de ces chroniques est dailleurs une des marques les plus visibles de James Barclay. Des paragraphes assez courts qui nous font suivre presque au jour le jour les actions des différents personnages importants du récit. Cela donne un rythme de lecture très rapide, mais qui laisse peu de temps pour absorber les informations, et pour qui se perd facilement dans les noms, la distribution en première page, juste avant la carte, ne sera pas inutile.
On peut aussi remarquer parfois lutilisation dun langage actuel, mais cela passe bien.
En fait, jai eu un peu limpression de lire la chronique dune campagne de Donjons et Dragons, ou dun autre jeu médiéval fantastique, surtout dans la description des combats individuels. Mais très bien écrit, et surtout bien rythmé.
Balaia est un monde dominé par la magie. Quatre collèges se partagent ce pouvoir, quatre mentalités qui saffrontent sur le terrain de la politique. Les Xetesh tirent leur pouvoir, leur mana, de forces démoniaques, à la plus grande colère de Julatsien. Les collèges de Dordover et Lystern sintéressant plus à leur sort, leur puissance quà des problèmes moraux.
Sur ce monde, les conflits sont continuels, du moment quils ne mettent pas en danger les collèges. Un monde parfait pour les troupes de mercenaires.
Les Ravens sont une de ces troupes. Peu nombreuse, mais extrêmement qualifiée, respectant toujours leurs contrats, ils sont aussi les plus chers, pouvant se permettre de choisir pour qui travailler. Non quils aient une quelconque morale ou politique, pour cela ce sont de parfaits mercenaires. Mais ils ont un code dhonneur, et une entente sans faille. Comme par exemple, tuer, mais ne jamais assassiner.
Ce sont leurs aventures, leurs chroniques qui vont être relatées dans cette trilogie.
Pocket – Fantasy n° 5863 – (2005)– 625 pages 9.30 ISBN : 2-266-15144-4
Traduction : Isabelle Troin
Titre Original : Chronicles of the Raven (1999)
Couverture : Guillaume Sorel
Bragelonne – 2002