Ceci est l’histoire d’un homme, Dreik, qui changea la face du monde. Est-ce un héros, une victime ou simplement un traître ? Quel est le secret dont il manque mourir – et l’espèce tout entière à sa suite ?
Fait prisonnier, Dreik est revenu avec un message de paix des Vors, ces ennemis que les humains combattent depuis trente ans et dont ils ne connaissent même pas l’apparence.
Que cache ce message ? Dreik a-t-il été conditionné, et de quelle façon ? Il pressent qu’il a commis une faute, mais laquelle ? Avec l’aide du Slur, étrange créature de métal, va commencer le grand combat, fabuleuse partie d’échecs à l’échelle des étoiles, dont l’enjeu final est la maîtrise de l’univers. D’un côté Dreik et le Slur, de l’autre les Vors et ce mystérieux Naguen, expression ultime de la science de l’ennemi …
Space-opera très chargé idéologiquement (limite philosophique) qui fut le grand prix de la SF en 1981.
Chaque race a ses raisons de combattre, qui tiennent à de multiples facteurs de survie économique, psychologique, génétique. Il n’y a ni des « bons », ni des « méchants » c’est un mélange comme peut l’être la complexité de la nature humaine.
Le Naguen évite donc tout manichéisme, c’est un ouvrage foisonnant, au titre des péripéties stratégiques et historiques, mais au titre aussi des destinées individuelles saisies à travers une multiplicité de personnages humains ou non-humains.
J’ai Lu (1999) – Collection Science-Fiction – 413 pages – 2-277-24005-2
Couverture : Caza
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