Service de Presse

Les éditions Aux Forges de Vulcain nous enchante de nombreux titres depuis plusieurs années, parmi lesquels nous pouvons citer Jusque dans la terre de Sue Rainsford ou encore Sorrowland de Rivers Salomon… Des romans qui sont traduits par Francis Guévremont que nous retrouvons ici en première ligne sur un roman SF au rythme tranquille…

Un labo s’évapore…

Daniel Durancy est en train de prendre son thé lorsqu’il entend un étrange bruit dans son jardin, un bruit qui aura un écho et le poussera à sortir. Alors que sa tasse rend l’âme (la surprise lui a fait lâcher), il découvre avec stupeur que le laboratoire de sa femme, Judith, situé à l’étage d’une écurie, s’est tout simplement volatilisé. Mais ce n’est pas la seule disparition puisque sa femme semble elle aussi évaporé !

Alors qu’il tente de comprendre les événements, aidés en cela par l’agente Lyne, il tombera sur une clef USB contenant le journal de sa conjointe. Il se rendra rapidement compte dans sa lecture qu’il ne savait absolument pas sur quoi cette dernière travaillait… Et surtout que la vision qu’elle avait de leur couple et de leur relation était bien loin de l’image d’Epinal qu’il avait gardé !

Alors qu’il s’enfonce dans l’histoire et les recherches de sa femme, il se rend compte qu’elle a peut-être changé la face du monde !

… pour une réflexion sur le couple ?

Je me suis beaucoup posé la question pendant tout le récit : le cœur de l’histoire est-il réellement autour des recherches de Judith Durancy ? Bien sûr, le laboratoire a disparu et bien sûr aussi, les révélations sur les recherches sont parties intégrantes du récit. Mais finalement, de quoi parle-ton essentiellement dans le paradoxe de la lumière ?

Après avoir vu disparaître une partie de ses bâtiments, un homme découvre au travers du journal de sa femme qu’il ne la connaissait pas. Marié depuis de nombreuses années, et parents de deux filles désormais adultes, Daniel va apprendre au travers de cette clé USB qui elle était et surtout ce qu’elle a pu faire. Et on peut dire qu’elle n’était pas loin d’avoir une double vie, menant ses recherches au travers des continents (et même au-delà), rencontrant des savants et avançant sans partager à son conjoint, l’objet de ses recherches.

Et le réveil est pour le moins douloureux pour le brave homme… Qui était-elle et n’est-il pas responsable de cette distance ? D’ailleurs ne fait-il pas de même avec ses filles ? Comment a-t-il pu manquer la distance qui se creusait entre eux deux ?

Néanmoins, il ne faut pas oublier la dimension SF du roman même si je trouve que ce paradoxe de la lumière n’est pas tellement développé (et je ne suis pas sûr d’avoir tout compris). Francie Guévremont dresse une course entre différents organismes d’état pour être les premiers à mettre la main sur le futur… Tout particulièrement la France, engluée dans sa politique intérieure..

C’est d’ailleurs le seul point qui me chiffonne… La France est devenue totalitaire parce qu’elle a interdit les religions ? Plutôt surprenant et totalement hors sujet dans le contexte de l’histoire pour ma part.

Le roman de Francis Guévremont se lira donc avec un certain plaisir, dans un rythme lent qui nous permet de savourer.

Aux Forges de Vulcain (Septembre 2024) – 187 pages – 20 € – 9782373057836
Couverture : Elena Vieillard

Le laboratoire de Judith Durancy a disparu… et Judith avec. Son mari Daniel ne trouve aucune explication à cet étrange incident, mais surtout, il se rend compte qu’il n’a aucune idée de ce sur quoi elle travaillait.

Après avoir appelé les secours, c’est une agente du renseignement qui se présente à leur domicile. Daniel trouve le journal intime de Judith, qu’il décide de garder pour lui. Il doit se confronter à la double vie de sa femme, au néant laissé par sa disparition et faire face aux secrets que cet incident a dévoilés. Il découvrira alors que Judith a inventé un appareil qui pourrait bouleverser l’avenir de l’humanité.