Amy n’a toujours pu compter dans sa jeunesse que sur sa mère, son père ayant dans un premier temps été totalement absent (ayant déjà une famille par ailleurs) avant de revenir pour devenir agressif envers sa mère. Elle grandira dans ce contexte, obligé de se cacher lorsque sa mère se prostitue, pour lui permettre de vivre. Rapidement, elle sera prise en chasse par deux agents du FBI, dont la mission ne semble pas être très claire : ils persuadent des détenus de servir à des expériences scientifiques, expériences qui semblent être elles même liées à une maladie qui s’est répandue au sein d’une expédition en Bolivie.
Les recherches qui sont menées autour de ce virus entraînent la transformation des sujets en créatures étranges et leur comportement n’est pas simple à comprendre.
A la fin des temps, quand le monde aurait perdu la mémoire, quand l’homme qu’il avait été aurait disparu comme un vaisseau qui s’éloigne, s’enfonce sous l’horizon, sa vieille vie à fond de cale ; quand le regard glacé des étoiles n’aurait plus rien à voir, quand la lune sur son orbite aurait oublié son nom et que seul demeurerait le vaste océan de faim sur lequel il flotterait à jamais – en lui, tout au fond de lui, il y aurait pourtant eu cela : une année. La montagne, le passage des saisons, et Amy. Amy, et l’an zéro.
Lorsque j’ai lu les informations du quatrième de couverture, j’ai été très intrigué, le sujet m’intéressait et je me suis plongé rapidement dans la lecture. Un livre vanté par Stephen King, ça doit valoir son pesant d’action !
Mais, si le sujet est bien aussi intéressant que le laissait penser le quatrième, les premiers temps sont particulièrement long, un peu comme généralement dans les livres de King d’ailleurs, tellement long que nous avons envie de laisser tomber… Mais en forçant un peu (les 200 premières pages quand même), nous arrivons enfin à ce qui nous intéresse : la fuite des « infectés » et les conséquences dramatiques qui en découlent. Pourtant, rien n’y fait, et le rythme reste pour moi trop saccadé pour me permettre de m’intéresser à ce récit…
Comme vous l’aurez compris, je suis resté plutôt sur ma faim pour un titre qui s’annonçait pourtant passionnant.
Robert Laffont (Mars 2011) – 966 pages – 22.90 € – 9782221111130
Traduction : Dominique Haas
Titre Original : The Passage (2010)
Couverture : Tom Hallman
« Lisez les quinze premières pages et vous serez accro. Lisez les trente suivantes et vous vous retrouverez au beau milieu de la nuit, plongé dans votre lecture. Lisez ce livre et le monde réel disparaîtra. Stephen King »
Avant de devenir la Fille de Nulle Part – celle qui vint en marchant, la Première, la Dernière et la Seule, et qui vécut mille ans -, ce n’était qu’une petite fille appelée Amy ; Amy Harper Bellafonte, née dans l’Iowa.
Années 2010. Dans la jungle bolivienne, un commando de l’armée américaine traque les membres d’une expédition atteints d’un mystérieux virus… Au Texas, deux agents du FBI persuadent un condamné à mort de participer, en compagnie de onze autres prisonniers, à une expérience scientifique ultrasecrète. Près d’un siècle plus tard. Une communauté a réchappé à l’apocalypse causée par l’invasion dévastatrice de mutants qui ont plongé le monde dans le chaos. Un jour, une jeune fille silencieuse et énigmatique se présente à la porte de la Colonie. Elle paraît à peine quatorze ans, mais elle en a plus de cent…
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