Anatolie, au XIe siècle, le peuple Turc doit faire face à plusieurs menaces : l’Empire byzantin d’abord, puis la force indomptable des Croisés. Acculés par lces derniers, alliés à d’anciennes puissances occultes, les Turcs vont puiser dans leurs traditions ancestrales afin de faire combattre à leurs côtés l’un des derniers chamanes, Turna Kam.
La confrontation des empires, des religions et de la magie des âges anciens scellera le destin des CAVALIERS DU TAURUS.
Nicolas Cluzeau est un écrivain qu’on ne présente plus dans l’univers de la fantasy francophone. Publiant une série de romans chez Nestiveqnen, l’auteur nous avait proposé un univers complexe, baptisé par ses soins multivers, où les intrigues finement ficelées tenaient le lecteur en haleine.
On peut donc être surpris au premier abord par ce roman se situant dans le moyen orient médieval et s’apparentant plus au roman historique que fantastique. Ca serait oublier que Nicolas Cluzeau est un passionné d’histoire, habite en Turquie et se nourrit de légendes chamaniques.
Il nous propose donc un roman se décomposant en deux histoires avec comme personnage central la sorcière Turna Kam, obligée d’intervenir dans les 2 cas dans la politique de la région.
Dans la première partie, elle intervient lors de la bataille de Manzikert, au moment de l’avancée des troupes bizantines face à leurs rivaux ottomans. Dans la deuxième partie, les turques doivent cette fois affronter les croisées.
Un roman historique ? Pas tout à fait car chaque camp n’hésite pas à utiliser la magie par parvenir à ses fins. Et surtout, on retrouve la patte de Nicolas Cluzeau, qui nous permet de savourer des intrigues politiques bien menées, de découvrir des batailles gigantesque au souffle épique manifeste, le tout avec une pincée d’humour.
Un essai réussi donc, c’est d’autant plus appréciable qu’il nous fait découvrir l’histoire d’un pays mal connu.
Edition : Rivière blanche
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