La journaliste scientifique florence Rosier se fait l’écho dans le Monde d’une étude publiée ce 19 juillet dans la revue Trends in Cognitive Sciences. Celle-ci exprime que « La fiction accroît notre expérience sociale et nous aide à la comprendre ».
L’article de Florence Rosier est là (extrait. sinon, achetez la presse écrite !) mais si vous lisez l’anglais, dirigez vous également vers l’article original par Keith Oatley.
Outre les éléments déjà connus (lire rend intelligent et ouvert au monde), l’étude a cherché à discriminer des lecteurs de fiction et des lecteurs de littérature plus classique, de la non fiction mais « qui donne à réfléchir ».
A ma gauche, Alice Munro (Nobel canadienne connue pour ses nouvelles) et Italo Calvino (dont on a un peu parlé ici et qui a inspiré Charlotte Bousquet notamment). A ma droite, le philosophe anar américain Noam Chomsky et l’essayiste Susan Sontag. Un résultat dont vous vous doutez : lire de la fiction amène des « aptitudes verbales supérieures ».
Parmi les autres effets notés : amélioration de l’empathie, compréhension sociale, compréhension de l’autre, capacité à faire évoluer les mentalités du lecteur. La capacité de « simulation de vie » de la fiction est en particulier efficace dans ce sens, plus efficacement qu’une « imitation de vie », la simulation laisse le cerveau travailler, explorer les possibles.