Dans un lointain passé, bien avant la fondation de Jamaillia, du château de Castelcerf et des Six-Duchés, les Anciens avaient bâti de splendides cités où régnaient l’art et la beauté. Leur espèce avait disparu mais les salles où ils avaient vécu avaient résisté au temps, empreintes du souvenir de leurs habitants.
Dame Carillon Valjine Rochecarre est condamnée à l’exil et part avec toute sa famille loin de Jamaillia installer une colonie dans le désert des Pluies. Mêlée à la roture, elle doit mettre la main à la pâte pour assurer la survie du groupe dans une nature hostile, en s’efforçant de ne pas sombrer dans le désespoir. La découverte d’une ville mystérieuse, en grande partie souterraine et peuplée d’apparitions extraordinaires et de musiques envoûtantes, va la faire basculer dans un monde inconnu et pourtant étrangement, anormalement familier…
Présenté sous forme du journal intime d’une noble épouse d’un banni, ce roman court (je l’ai lu dans sa version éditée par librio) est présenté comme un prélude aux cycles connus de Hobb : les aventuriers de la mer et l’assassin royal.
Un groupe hétéroclyte composé donc de bannis, mais également d’aventuriers et de marins, se trouve échoué au milieu d’un marais hostile. Ils vont y souffrir, tenter de s’y adapter et y découvrir les vestiges d’une civilisation disparue. Ces vestiges ne sont pas complètement désertés et l’interaction entre le groupe et ces vestiges va les transformer en ces premiers colons qui vont composer les cycles suivants.
Je n’ai lu ni l’assassin royal, ni les aventuriers de la mer mais ce livre ne le nécessite pas vraiment. Il se suffit à lui même mais en contrepartie, manque un peu de cette dimension supérieure qui permet de conclure un roman de fantasy : quelle était la quête ? que vont ils devenir ? … Certainement intéressant pour les fans de l’auteur qui y retrouveront le désert des pluies et surement plein de références, mais pour moi, c’était juste un moyen de découvrir cette auteur (e?) avec un petit roman pas cher.
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