La Légende de Drizzt 1
L’Outreterre : terre natale du jeune prince Drizzt Do’Urden, où se dresse la vaste cité de Menzoberranzan. Drizzt atteint l’âge de la maturité dans l’univers implacable de sa ténébreuse espèce : les elfes noirs. Possédant un sens de l’honneur à toute épreuve, Drizzt fait face à un inévitable dilemne : peut-il vivre dans un monde qui rejette toute forme d’intégrité ?
Comme pour Dragons d’un crépuscule d’automne de la collection Dragonlance, la première chose qui frappe quand on a la BD de Terre natale dans les mains est sa qualité. Son format, plus petit que les BDs classiques françaises, sa couverture à rabats, et la quantité de pages, prouvent tout de suite qu’on en a pour son argent.
Si on retrouve le même scénariste que pour les BD Dragonlance, le dessinateur n’est ici pas le même. Il s’agit de Tim Seeley, dont le style graphique se rapproche beaucoup plus du style comics des super-héros américain. J’avoue être moins amateur de ce style graphique, et ne pas avoir du coup retrouvé vraiment les personnages comme je les avais imaginé, notamment Zaknafein que je n’imaginais pas comme une armoire à glace comme il est dessiné ici. De la même manière, je ne voyais pas les femmes drows ainsi vêtues, mais plutôt dans le style des couvertures de Brom de la séquence de la guerre de la reine araignée.
Par contre, on retrouve à la fin de la BD une série d’illustration d’une page entière absoluement magnifiques ! On n’y retrouve pas ce style comics que j’aime moins, et j’y ai du coup beaucoup plus retrouvé l’image que je m’étais faite en lisant le roman de Salvatore.
Là où en lisant Dragons d’un crépuscule d’automne, j’avais trouvé le scénario bien résumé, sans qu’on ressente de manque (peut-être parce que je connais moins en détails les romans Dragonlance), j’ai par contre eut l’impresion que l’histoire était beaucoup plus résumée dans cette BD « Terre natale ». Le roman décrivant en détail les sentiments de Drizzt, qui sont difficile à retranscrire dans la BD, j’ai trouvé que tout allait ici un peu trop vite, bien qu’aucun élément de l’intrigue en elle-même, divisée ici en quelques chapitres, ne manque. Quelqu’un qui découvrira la BD sans avoir lu le livre auparavant risque, je pense, de trouver que les choses vont très vite, car on passe sur toutes ces années de la vie de Drizzt à très grande vitesse, là où le roman prend son temps.
Mais l’adaptation était ici difficile, et malgré mes petits regrets, le travail reste très bon. Quand à l’édition de Milady, elle est de toute beauté, respectant apparemment l’ouvrage original. Encore une fois, très beau travail.
Milady Graphics – Les Royaumes Oubliés – (2009)– 160 pages 9.00 € ISBN : 9782811201968
Traduction : Sébastien Baert
Titre Original : Homeland (2005)
Couverture : Tim Seeley
L’Outreterre : terre natale du jeune prince Drizzt Do’Urden, où se dresse la vaste cité de Menzoberranzan. Drizzt atteint l’âge de la maturité dans l’univers implacable de sa ténébreuse espèce : les elfes noirs. Possédant un sens de l’honneur à toute épreuve, Drizzt fait face à un inévitable dilemne : peut-il vivre dans un monde qui rejette toute forme d’intégrité ?
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