Séquence :La légende de Drizzt n°1
Menzoberranzan, la cité souterraine des lfes noirs, au coeur d’Ombre-Terre. La dixième maison de la cité, la maison Do’Urden, prépare une attaque contre une maison supérieure afin de monter dans la hiérarchie des Drows. Mais cette même nuit, Malice Do’Urden, Matrone de la maison du même nom, va mettre à bas un troisième fils. Comme le veut la tradition, celui-ci doit être offert en sacrifice à la reine araignée : Loth. Mais au court du combat, le premier fils meurt, ce qui va changer l’avenir de Drizzt, le nouveau venu, devenu second fils.
Milady : Pour celui qui connaissait déjà le roman de R.A. Salvatore, dans sa traduction Fleuve Noir, lire la version Milady de « Terre natale », c’est comme de redécouvrir une histoire presque nouvelle. C’est en tout cas au moins redécouvrir la même histoire, mais racontée de manière bien meilleure, la portant ainsi bien plus haut encore que ce qu’on avait découvert il y a quinze ans de ça avec l’ancienne édition. Le style de R.A. Salvatore est donc ici honoré par une traduction à sa hauteur, qui donne l’impression de lire un roman bien mieux écrit.
« Terre natale » reste évidemment toujours cette fantastique histoire décrivant en détail la société drow à travers les yeux de l’un d’entre eux qui ne se sent pas chez lui dans cette cité pervertie par le culte de Lolth, la déesse araignée. Aux côtés de Drizzt, on ressent son malaise face à toutes les cruautés qui font le quotidiens des elfes noirs, et on espère jusqu’au bout que le héros en ressortira indemne. On frissonne face à l’extrémisme religieux de ce peuple, qu’on ne pourra pas s’empêcher de mettre en parallèle de certains extrémistes de notre monde, pour qui la religion et leur dieu donne tous les droits. Et on suit avec plaisir l’évolution de ce personnage, et de sa relation avec celui qui fera de lui ce qu’il va devenir, Zaknafein.
Pour ce premier roman, Milady réussit donc sa mission en offrant un roman bien meilleur que la première traduction à laquelle on avait eut le droit, et grâce à laquelle la mauvaise image que pouvait avoir la collection « Les Royaumes Oubliés » auprès de certains pourrait disparaître. Chez Wizards of the Coast, on peut donc être tranquille, la nouvelle édition de leur collection lui fait bien plus honneur que la précédente, que ce soit sur le fond, avec cette traduction intégrale, que sur la forme avec une couverture bien plus jolie que celle de la première édition.
En tout cas me concernant, j’ai bien plus apprécié la lecture de cette édition encore, que celle de la première édition. Drizzt restant l’un des personnages phares des Royaumes Oubliés, cette première aventure reste donc un incontournable de la collection, et même de la Fantasy en général.
Fleuve Noir : Dans ce premier volume de la trilogie de l’elfe noir (qui a valu la notoriété à R.A. Salvatore), l’auteur dissèque avec intérêt la société violente des Drow en nous la montrant à travers les yeux de Drizzt Do’Urden tout au long de son apprentissage de la vie, de l’art du combat, etc… Mais rapidement, on découvre que le jeune Drow (elfe noir) est différent des autres, qu’il n’apprécie pas toute cette violence que les siens vénèrent. Dans un rythme entrainant, on suit donc Drizzt durant tout son apprentissage qui sera une succession de souffrances et de dilemnes : faut-il accepter toute cette violence ou pas ?
Drizzt aura alors à choisir son destin…
Je vous conseille vivement ce volume de la collection qui est d’une très bonne qualité et dans lequel on découvre une des zones les plus intriguantes et intéressantes des Royaumes Oubliés : Ombre-Terre.
Quatrième : Drizzt est un elfe noir, un drow, né en Outreterre, un monde souterrain où abondent les créatures maléfiques et où le pouvoir s’obtient par la guerre ou le meurtre. L’honneur, l’amitié, l’amour n’y ont pas leur place. Drizzt y fait le rude apprentissage d’une vie de servitude au sein d’une société où chaque maison est dirigée par une matrone.
Bien qu’il ait été élevé dans un système de valeurs totalement perverti et qu’il soit rompu à l’art du combat, Drizzt prend peu à peu conscience qu’il n’est pas comme les autres drows. Il aspire à une vie différente et refuse de devenir un assassin au service de sa maison. Mais il sait que, s’il veut survivre, il doit dissimuler et peut-être nier sa véritable nature.
Jusqu’au jour où cela ne suffira plus. Et ce jour-là, Drizzt devra se battre seul contre tous.
Milady : 376 pages – ISBN : 9782811200084 –
Traduction :Sonia Quemener
Quatrième : J’ai grandi au coeur d’Ombre-terre, dans la cité souterraine de Menzoberranzan, désarmé contre la cruauté des miens. Elfes noirs, mes frères, pourquoi m’avoir réservé de mauvais traitements ? Quel pacte sulfureux avez-vous conclu avec le mal ?
Mon honneur me condamnera donc à errer sans fin dans les dédales de notre monde souterrain – sauf si je devais frapper sans distinction amis et ennemis.
Zaknafein, ô mon semblable, ô mon père, montre-moi le chemin !
Drizzt Do’Urden, Prince de la maison royale
Fleuve Noir : 1993 – 248 pages – ISBN : 2-265-07724-0 –
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