La Légende de Drizzt n°8
« La nuit sans étoiles, c’est celle de Menzoberranzan, ma ville natale où ne luisent ni la lune ni les astres. Aujourd’hui, pour défendre mes amis, je dois encore affronter les ténèbres. »
Des rumeurs rapportent que des drows se sont aventurés sous Castelmithral. Craignant une attaque, Drizzt se résout à revenir à Menzoberranzan pour mener l’enquête. Il part seul, mais Cattie-Brie le suit. Dans la cité de la Reine Araignée, ils affronteront les pires dangers et se découvriront les alliés les plus inattendus. Car même dans la nuit la plus noire de l’Outreterre une étoile brille encore : celle de l’espoir.
Nouvelle aventure de Drizzt que je découvrais pour la première fois, « Nuit sans étoiles » est un vrai retour aux sources pour le héros elfe noir. On sent d’ailleurs beaucoup le fait que l’auteur ait voulu énormément lier ce roman à la trilogie de l’elfe noir, en faisant refaire surface de nombreux personnages que Drizzt avait croisé dans ses premières aventures.
Le roman démarre ici alors que les compagnons du Castel sont en deuil. Après la triste fin du précédent roman, celui-ci ne démarre donc pas de manière plus joyeuse, et le héros elfe noir va décider d’abandonner les siens pour affronter seuls ses semblables. Pourtant, en apprenant son départ, Cattie-Brie n’acceptera pas d’abandonner ainsi son ami et partira à sa suite pour tenter de l’aider. Seuls deux compagnons du Hall sont donc au coeur de l’intrigue de ce roman, et j’ai trouvé ça plutôt original et sympatique. L’auteur a pu dans ce roman prendre le temps de s’attarder sur ces deux personnages, les autres ayant été mis de côté le temps d’un roman.
Dans une première partie, ils effectuent leurs voyages séparément, et c’est durant celui-ci que Drizzt va faire face à son passé, en recroisant le chemin de plusieurs personnages importants de la trilogie de l’elfe noir (Terre natale, Terre d’exile et Terre promise). Si la plupart d’entre eux sont bien amenés, j’ai trouvé le « retour » de Belwar plus artificiel, comme si l’auteur n’avait pas vraiment trouvé de moyen de le faire revenir, mais avait tenu à tout prix à ce que Drizzt le croise de nouveau.
Mis à part ce retour aux sources, c’est surtout le fait de retrouver les drows de Menzoberranzan tels qu’on les connaissait dans la trilogie de l’elfe noir qui plaira aux amateurs de ces créatures. Car ici, on retrouve des intrigues dignes de ce peuple, avec en tête Jarlaxle plus comploteur que jamais, utilisant chacun comme des pions pour son propre plan, y compris les mères Matrones. A ses côtés, on retrouve l’ennemi de toujours de Drizzt, Artémis Entreri, qui cette fois-ci aura un rôle assez original dans l’histoire.
A y réfléchir, on se dit que le roman ne tourne finalement pas autour de grand chose (le retour de Drizzt à Menzoberranzan suivi d’une évasion pour en repartir), mais l’histoire qui remet en avant tout ce qui avait plu aux lecteurs de la trilogie de l’elfe noir, est tellement bien mise en place qu’on ne peut pas bouder notre plaisir. Bien meilleur que le précédent tome, qui n’était finalement qu’une grosse introduction, cette suite est un mélange de tout ce qui a fait le succès de Drizzt durant ses six premières aventures. Les amateurs du personnages ne pourront donc qu’apprécier.
Milady : Avril 2010 – 360 pages – 19.00 € – ISBN : 9782811203030 –
Traduction :Éric Betsch
Couverture :Todd Lockwood
Des rumeurs rapportent que des drows se sont aventurés sous Castelmithral. Craignant une attaque, Drizzt se résout à revenir à Menzoberranzan pour mener l’enquête. Il part seul, mais Cattie-Brie le suit. Dans la cité de la Reine Araignée, ils affronteront les pires dangers et se découvriront les alliés les plus inattendus. Car même dans la nuit la plus noire de l’Outreterre une étoile brille encore : celle de l’espoir.
Fleuve Noir : 2000 – 247 pages – ISBN : 2-265-07732-1
La nuit éteinte, c’est celle de Menzoberranzan, ma ville natale où ne luisent pas plus la lune que les étoiles. Aujourd’hui, pour défendre mes amis, je dois m’enfoncer encore dans les ombres. Un seul mort était de trop ! Wulfgar, mon frère perdu, je te le jure : plus jamais les Drows ne toucheront à ceux que j’aime. Allons, il faut partir ! Le destin me guette, mais les combats à venir sont incontournables ! Drizzt Do’Urden, elfe noir au coeur d’acier
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