Rouge : Deux hommes, et un enfant coincés sur une île… Une mère morte… L’enfant semble bien étrange…
Les Yeux Troubles : Louis est bloqué « mentalement » sur un sofa, impossible pour lui de quitter du regard le bocal. D’ailleurs, il est même pas chez lui, il est chez un hypnotiseur qu’il a rencontré dans une bibliothèque… Leur relation est devenue pour le moins tendue…
Le déterminateur : Son métier ? Déterminateur, il va chez les gens et les invite à participer à une petite loterie qui, s’ils sont gagnants, a pour gain principal la mort. Aujourd’hui est une journée particulière puisqu’il s’agit en plus de l’anniversaire d’union de notre « huissier » d’un genre particulier…
L’araignée dans le plafond : Un écrivain face à l’angoisse de la page blanche découvre une trappe dans son plafond.
Dernière Ballade au clair de lune : Jacques Morin a une bien étrange coutume la nuit… Il se rend dans les cimetières de façon à prendre des mains et à voir en fonction de la durée passée dans la terre et le type de sol, les différences de décomposition. Il trouvera par hasard une tombe très ancienne avec d’étranges inscriptions.
Dis-moi que tu m’aimes : Elle est prête à tout ou presque pour son amour. Elle lui apporte des têtes qu’elle a recousu avec le maximum de soin. Mais va-t-elle accepter la nouvelle demande de son amant ?
Julie : Julie a craqué pour son voisin d’en face, le 304, qui ne semble pas la remarquer malgré tous les efforts qu’elle fait et qui continue à inviter des femmes qu’elle juge sans problème comme incapable de lui enlever sa tristesse.
L’heure de bébé : Ce soir, il a envie d’aller en boîte, l’histoire de ne pas passer sa nuit tout seul et il rencontrera une jeune femme timide – ce qui lui convient très bien – qui lui proposera très rapidement d’aller chez elle. Il se réveillera nu et attaché soumis à la volonté de « bébé »
Nous voici en présence de la première oeuvre quebecquoise traité sur fantastinet.
Par où commencer ? tout d’abord, ce qui surprend un peu au début dans la façon d’écrire de Claude c’est ce sentiment, à la fin de chacune des nouvelles, de ne pas avoir avancé et de ne pas être vraiment sur de ce que l’on doit penser. Si l’on prend l’exemple des Yeux troubles, qui donne le titre du recueil, quel était l’effet recherché ? réussir à montrer que notre hypnotiseur arrive par delà la mort à dicter ces quatre volontés à un homme mentalement faible (bien que la preuve n’en soit pas faite) ? ou s’agit-il d’un suicide ? Notre « héros » est-il sain d’esprit ?
Bref, et c’est un élément récurrent dans les nouvelles, nous ne sommes pas bien avancé… Pourtant, il se dégage de chacun de ces textes une force et un quelque chose que je ne saurais définir : les textes sont bons, très bons je dirais même et cette non connaissance des causes ou des finalités ne fait que nous plonger un peu plus dans l’horreur qu’il décrit, une horreur que nous cotoyons au quotidien.
Celle qui me plait particulièrement, et ce malgré la récurrence du thème (cf Running Man notamment…) est le déterminateur : voir comment la surpopulation à venir peut etre gérer est amusant (tant que l’on est pas tiré au sort, cela va sans dire).
J’ai passé un agréable moment en compagnie de Claude, j’espère que vous aussi !
Vous pouvez vous procurer Les Yeux Troubles à la Librairie du Québec à Paris (téléphone : 01.43.54.49.02)
Rouge : Deux hommes, et un enfant coincés sur une île… Une mère morte… L’enfant semble bien étrange…
Les Yeux Troubles : Louis est bloqué « mentalement » sur un sofa, impossible pour lui de quitter du regard le bocal. D’ailleurs, il est même pas chez lui, il est chez un hypnotiseur qu’il a rencontré dans une bibliothèque… Leur relation est devenue pour le moins tendue…
Le déterminateur : Son métier ? Déterminateur, il va chez les gens et les invite à participer à une petite loterie qui, s’ils sont gagnants, a pour gain principal la mort. Aujourd’hui est une journée particulière puisqu’il s’agit en plus de l’anniversaire d’union de notre « huissier » d’un genre particulier…
L’araignée dans le plafond : Un écrivain face à l’angoisse de la page blanche découvre une trappe dans son plafond.
Dernière Ballade au clair de lune : Jacques Morin a une bien étrange coutume la nuit… Il se rend dans les cimetières de façon à prendre des mains et à voir en fonction de la durée passée dans la terre et le type de sol, les différences de décomposition. Il trouvera par hasard une tombe très ancienne avec d’étranges inscriptions.
Dis-moi que tu m’aimes : Elle est prête à tout ou presque pour son amour. Elle lui apporte des têtes qu’elle a recousu avec le maximum de soin. Mais va-t-elle accepter la nouvelle demande de son amant ?
Julie : Julie a craqué pour son voisin d’en face, le 304, qui ne semble pas la remarquer malgré tous les efforts qu’elle fait et qui continue à inviter des femmes qu’elle juge sans problème comme incapable de lui enlever sa tristesse.
L’heure de bébé : Ce soir, il a envie d’aller en boîte, l’histoire de ne pas passer sa nuit tout seul et il rencontrera une jeune femme timide – ce qui lui convient très bien – qui lui proposera très rapidement d’aller chez elle. Il se réveillera nu et attaché soumis à la volonté de « bébé »
Vents d’Ouest – Rafales / Nouvelles – (Septembre 1998)– 170 pages ISBN : 2-921-60375-6
Couverture : Mathieu Larocque, Eve Legris
Lorsque s’abat la nuit sur l’âme humaine, nul n’est plus tout à fait ce qu’il était ni ce qu’il croyait être. Victime ou bourreau, chacun possède en soi le germe du Mal, prêt à jaillir et à se répandre de par le monde.
Quand un petit garçon possède une personnalité plus complexe que lui-même ne le croit, quand le plus pur et dur des machos part en chasse, quand un esprit malade effectue une rencontre singulière, quand c’est la société elle-même qui prend les grands moyens pour assurer sa survie, c’est que le Mal, à travers les gens, foisonne. Mais le sens du mot mal est-il bien universel ?
La soif effrénée de savoir, de gloire et de sexe s’abreuve à la fontaine du Mal… Le devoir aussi, surtout lorsqu’il s’accomplit aveuglément.
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