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L’enfer des masques de Jacques Barberi

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L’enfer des masques paru à La Volte en janvier, est un roman étrange. Partant sur une dominante thriller, il va nous mettre sur la quête de Nora, une jeune femme qui aimerait découvrir d’où elle vient.

Sa mère lui cache ses origines, et la jeune femme, qui se retrouve déstabilisée par cette absence de réponses, se retrouve au cours d’une soirée avec son ami informaticien à voir une photo de sa mère d’une personne qui pourrait être son père… Un père qui se trouverait sur le territoire américain.

Même temps mais Etats-Unis, Priscilla se réveille amnésique à la clinique Borderhouse, après avoir subi un accident de voiture.

Entre ses deux femmes, Jacques Barberi trace une quête similaire, celle d’une identité qu’elle n’arrive pas à percevoir ; la volonté de comprendre d’où elles viennent et qu’elle est leur histoire. Cette histoire, elle semble en partager une partie, sans que nous ne comprenions où se fait ou où se fera la jonction. Et c’est bien entendu le talent de l’auteur que de nous faire avancer, tâtonner, réfléchir et de nous guider sur la trace de leurs passés.

La science est aussi présente au sein de cette clinique aux pratiques très mystérieuses et consommateurs de travailleurs temporaires.

Difficile de vous dire plus sur cet excellent roman sans vous donner des pistes sur ce qu’est fondamentalement cette histoire.

Je ne connaissais pas encore Jacques Barberi et je dois avouer que j’ai trouvé ce roman exceptionnel dans sa construction et dans son dénouement.

La Volte (Janvier 2019) – 357 pages – 18€ – 9782370490575
Couverture : Jef Benech

Je n’avais vu jusqu’à présent de l’extérieur que le parc et, – au-delà du mur d’enceinte, la chevelure sombre de la forêt ; il y avait bien eu cette griffure sur la vitre à mon réveil – le passage subreptice d’une mouette ? – mais je n’avais jamais imaginé un seul instant que la clinique fût située au sommet d’une falaise. Et j’ai soudain l’impression, comme aurait pu le dire… quelqu’un dont le nom m’échappe encore, friand de théories freudiennes emberlificotées, que la clinique est comme une idée, un rêve, perdu entre l’ombre primitive et inquiétante de la forêt et la lumière éclatante, bleu incandescent, de l’océan.

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