Une galaxie gouvernée par une multitude d’états, surveillée par autant de communautés, noyauté par encore plus de pouvoir occultes, politique, religieux ou économiques. Mais cela marche grâce à un organisme représentatif des différentes forces les plus puissantes, le Dyam. Rien de très particulier en somme, si ce n’est que cet organisme n’a été crée par une autre organisme, Genesis, un ordinateur, enfin certain le crois encore, qui, s’il a quand même la taille d’une planète, étant son pouvoir sur toute la galaxie, et peur être plus loin encore.
Dans le Dyam, il y a un représentant pour chaque pouvoir. Pour les humains, comme pour les robots, pour les marchands, comme pour els religieux. Mais il y a aussi le représentant de Genesis, l’Histrion, élément chaotique, à la durée de vie courte, poussière dans l’Œil de toute organisation, épine dans le pied de tout plan.
Cette fois, l’Histrion choisi par Genesis est un sexomorphe, individualisme forcené, ennemi de tout pouvoir. Genesis ne lui a pas demandé son avis, et il/elle ne fera rien pour le contenter.
Un bon récit de space opera, ou la politique se mêle à la volonté d’une intelligence mi robotique, mi divine de sauvegarder la vie intelligente dans cette galaxie.
Je n’ai pas encore assez de livre de l’auteur pour dire une phrase comme « comme d’habitude, Ayerdhal nous offre un livre de qualité… », Mais avec le peu que j’en ai lu, je ne fais que le regretter.
On retrouve le rôle du héro qui a été choisi, mais qui freine des quatre fers, que l’on condamne à faire ce qu’il haie le plus. Et qui malgré tout est bien obligé d’avancer. Cependant, il le fait à sa façon, se libérant ainsi de la main mise de ses « tortionnaires ».
Il n’y a pas de grande découverte dans ce récit, mais l’écriture est agréable, et le plaisir sincère.
J’ai Lu – Science-Fiction – (1993)– 381 pages 6.80 € ISBN : 2-277-23526-1
Couverture : Gilles Francescano
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