Retrouvez l’actualité des littératures de l’imaginaire (Science-Fiction, Fantastique, Fantasy, et autre) ainsi que des interviews de celles et ceux qui les construisent.

Rencontre avec Morgane Caussarieu

Les Utopiales sont un bon moment pour croiser et discuter avec les autrices et auteurs dont l’actualité est riche. 

J’avais déjà eu l’occasion d’interviewer par mail Morgane, à l’occasion des parutions de ces romans vampiriques… Et j’ai profité du salon pour faire une vraie interview IRL pour la parution de Vertèbres chez Au Diable Vauvert

Un moment plus que sympathique et des échanges passionnants sur ce roman qui ne pourra pas vous laisser indifférent.e.s. 

 Bonjour Morgane, je te vois aujourd’hui pour Vertèbre, et avant de commencer, comment s’est passée cette dernière année pour toi ? 

La publication au Diable était une bonne nouvelle et a été mon rayon de lumière en ces temps sombres. C’est une maison d’édition qui me correspond et c’est vraiment bien pour Vertèbre. Je suis ex-ta-tique.

Est-ce un roman CoVid, au sens écrit pendant le Covid ?

Pas du tout. Je l’ai écrit il y a deux ans et demi, trois ans. Il aurait dû sortir durant le covid en octobre dernier, et au final, on l’a décalé pour ne pas qu’il tombe en plein confinement et j’ai eu énormément de chance là où je sais que beaucoup ne l’ont pas eu. 

Les trois premiers romans que j’ai lu étaient sur les vampires. Pourquoi les abandonner pour passer au loup-garou ?

A la base, j’avais cette idée d’un petit enfant qui se transforme en monstre et sa mère qui réagit d’une façon, et  sa meilleure amie qui réagit différemment. Cela aurait du être un petit garçon vampire, et j’aurai voulu traiter le vampirisme dans toute sa monstruosité, son étrangeté, et au bout d’un moment je me suis rendu compte que je m’emmerdai à toujours écrire sur le vampire alors qu’il y a une créature beaucoup plus monstrueuse par sa forme, son aspect et ses métamorphoses. Je me suis dit “Vas-y carrément, change de créature et fais le loup-garou”… Ça a beaucoup plus de sens dans Vertèbres de prendre le loup-garou et non le vampire. Après, j’ai toujours un peu méprisé ces histoires de bit-lit qui mettent le loup-garou et le vampire dans la même histoire car je trouve que mettre deux créatures fantastiques dans un récit fait qu’on y croit plus du tout. On veut bien, peut-être, avaler qu’il y ait des vampires, mais des vampires et des loups garous, c’est un peu énorme.  Je n’ai toujours voulu intégrer qu’une créature par livre. Ici, je voulais vraiment faire en sorte qu’on croit au loup-garou : ce n’est pas parce que c’est une créature qu’on connaît qu’on ne doit pas nous y faire croire dans un contexte réaliste. 

D’ailleurs, la notion de loup-garou apparaît super tard dans le récit. Evidemment la couverture fait qu’on le devine. 

A la base, on ne voulait pas de loup-garou sur la couverture. Normalement il n’y aurait pas dû en avoir. Il se trouve qu’on a eu le choix entre de nombreuses couvertures et c’est celle-là qui était la plus choc et la plus marquante, et on a dit tant pis, on prend celle-là car c’est celle qui marche le mieux et pas grave si on le spoile. ça ne sera plus nécessairement la surprise mais j’imagine qu’on se doute assez vite en lisant, même si on n’est pas totalement sûr. Il y a quand même beaucoup d’indices. 

Ce qui m’a plu aussi dans l’articulation, c’est la référence à Stephen King que je pense que tu revendiques au vu de la référence aux 7 loosers de ça ? On le sent en termes d’ambiance, de références culturelles aux années 90… C’est aussi une forme d’hommage à King

Oui, bien sûr. Ce qui m’intéresse, c’est faire de l’horreur et la grande référence de l’horreur c’est Stephen King et j’ai vraiment été biberonné par Ca, les téléfilms, les livres. Sans être une grande spécialiste de l’œuvre de King, j’en ai quand même lu beaucoup et je trouve qu’il est vraiment bon. Forcément, on ne peut pas faire de l’horreur sans faire un petit clin d’œil à King. Après, il n’y a pas que King, il y a pas mal de petits hommages au chef d’’œuvre de Spielberg, E.T., aussi à Stranger Things

On sent un petit côté nostalgique de cette culture des années 90. Une impression de revoir le Club Dorothée par exemple. 

La nostalgie, je pense, fait partie de moi. Je suis nostalgique d’une époque que je n’ai pas connu : les années 80. Je pense qu’on sent ça dans mes romans. Nostalgie des vampires à l”’ancienne”, des années 70 à 90 et là je voulais y aller franchement sur une nostalgie hyper assumée d’une époque qui je pense est chérie. L’enfance des gens dans les années 90 est chanceuse : la chance d’une pop culture. Quand je vois les dessins animés des années 90 et que je les compare à 80 et 2000, je trouve que c’était un univers : on a eu des trucs géniaux comme la série animée Batman, le renouveau Disney avec le Roi Lion, La Petite Sirène, Aladdin… Des bons dessins animés malgré certaines polémiques et valeurs, par exemple dans la Belle et la Bête. C’est sûr que maintenant tu le regardes différemment, avec tes yeux de maintenant et tu peux te poser certaines questions mais cela n’en reste pas moins de belles œuvres… mais bon, si j’avais un enfant et que je voulais lui montrer, je discuterai avec lui après pour resituer le contexte et lui expliquer qu’elles font n’imp, ces princesses Disney.  

J’ai presque l’impression que Vertèbre ne parle pas de loup-garou et parle d’un environnement, d’une ville renfermée sur elle-même. 

Je suis née à Vieux-Boucau, enfin à Bayonne, mais j’ai passé toute mon enfance à Vieux Boucau. Ce n’était pas une enfance nulle du tout parce qu’on avait ce lac notamment : les choses que je raconte dans Vertèbres, ce sont vraiment des choses que j’ai faites. On allait souvent faire des cabanes dans les bois ; on allait pêcher au ruisseau les têtards : on était très libre. 

Je raconte vraiment des choses très personnelles, on avait la plage, le surf, c’était vraiment une enfance assez chérie, assez bénie mais il y avait toujours cette idée qu’on était dans un trou paumé, qu’on n’en sortirai jamais : et ce n’était même pas forcément fataliste pour moi à l’époque, je n’envisageai même pas d’en sortir, c’était le seul univers que je connaissais et dans lequel, je ne dirai pas que j’essayais de survivre, ce serait trop extrême  mais c’était vraiment un univers avec lequel il fallait composer, un univers vraiment spécial quand on prend un peu de recul. Un joli petit univers que j’avais envie de retranscrire, avec ses défauts et ses qualités et le parfait cadre pour ce genre d’histoire.

En termes d’aspects négatifs, on voit ces non-dits qui sont un peu le fond de commerce des petits villages : on sait des choses mais on ne les dit pas ou on imagine des choses, on sait qu’elles se passent mais on ne veut pas intervenir.

C’est marrant parce que c’est ce qu’il ressort de toutes les critiques mais alors je n’ai absolument pas réfléchi là-dessus. Je ne pense même pas avoir insisté dessus sur aucun passage mais c’est ce qui ressort, ce côté disparités entre les riches et les pauvres. Beaucoup de personnes ont vu ça et je n’ai pas forcément fait attention à ce message. 

Ce qui ressort a priori c’est la misère sociale que vivent ses enfants. Pour moi, elle est cachée et personne n’est au courant car c’est quelque chose qui se passe dans la sphère familiale et pas sûr que les autres habitants du village aient la possibilité de comprendre ce qu’il se passe. 

Ce n’est pas forcément au sujet de la misère financière mais plutôt le côté maltraitance chez Sasha qui semble être connu au niveau du village par rapport à l’alcoolisme du père et la prostitution de la mère de Jonathan.

C’est vrai qu’il y a de ça : ils ont mauvaises réputations et il y a des ragots. On se moque un peu de ce qui est différent, on rejette toute la famille pour la faute des parents. 

On parle de trois gamins, âgé.e.s de 10 ans, rejeté·e·s ou en tout cas mis à l’écart pour des raisons différentes : Sasha parce qu’il semble y avoir une hésitation quant à sa sexualité, Jonathan par rapport à son surpoids et Ibrahim pour ses origines. C’est quelque chose que tu as vécu en tant que jeune?

Le personnage de Sasha est quand même hyper inspiré de moi-même enfant parce que quand j’étais petite, je voulais être un petit garçon : j’avais les cheveux rasés. Quand j’allais à la plage, je mettais un petit caillou dans mon slip pour que tout le monde pense que j’étais un garçon, je me battais tout le temps. Je priais Dieu tous les soirs, sans être spécialement croyante mais on ne sait jamais, qu’on me transforme en garçon à mon réveil et j’ai vite arrêté de prier puisque ça ne se passait pas. Et surtout, à mon époque, il n’y avait pas ces questions de transidentités, d’hormones : ce sont des choses dont je n’ai jamais entendu parler et que je n’aurai jamais envisagées. Mes parents me laissaient vivre mon délire de garçon manqué, mais à aucun moment, ils ne se sont renseignés sur des choses comme ça. Très naturellement à l’adolescence, les tétés ont poussé, ce n’était plus possible de les cacher et je me suis acheminé tant bien que mal vers mon identité fille. Au bout d’un moment, je l’ai accepté et la transidentité est toujours un peu là mais ce n’est pas quelque chose qui me taraude plus que ça. Mais oui, j’ai beaucoup puisé dans mon enfance pour écrire Sasha. 

J’avais un peu le même rôle qu’elle : je me battais, j’étais assez leader, personne ne me persécutait spécialement parce que s’ils le faisaient, voulant être un garçon, je leur pétais la gueule. Donc je n’ai pas été victime, je gardais le lead pour ne pas être victime car je sentais que ça planait au-dessus de moi que j’étais différente et donc qu’il ne fallait pas que je me laisse faire. 

Il est important de préciser par contre parce que tu me l’avais bien précisé, ton environnement familial n’a strictement rien à voir avec celui de Sasha

Effectivement, mon environnement familial n’était pas du tout celui décrit dans le roman. Mon Papa est adorable, ne m’a jamais touché, y a pas de souci : j’aimerai rétablir la vérité sur mon Papa qui est un homme génial. Il n’est absolument pas responsable de ce qu’il se passe dans la plupart de mes bouquins. 

Ce qui est marrant, Jonathan se fait enlever et revient en cours de transformation. On se pose la question, Sasha étant en transformation avec ce questionnement sur son identité sexuelle et Jonathan prenant le rôle de ce qu’on imagine être le rôle d’un homme, le côté viril, violent : Sasha et Jonathan entrent dans la “norme” qu’on attend d’eux ?

De toute façon, il y a une critique du virilisme et de la masculinité toxique dans tout le roman. Parce que Sasha ne rêve pas d’être juste un garçon mais un garçon dans ses plus horribles défauts et clichés, parce qu’elle a le modèle de son père qui est ainsi, qui méprise les femmes et qu’on imagine pas trop sûr de sa propre virilité pour se comporter de la sorte. Et, en effet, Jonathan se transforme aussi en cet exemple de mec poilu, violent. Sasha prend cela, pour le coup, pour un modèle et je pense que Jonathan ne va pas se battre contre les transformations de son corps d’enfant vers celui d’homme, alors que Sasha va se battre contre les transformations de son corps en femme parce que la transformation que la nature lui impose ne lui convient pas ; alors que celle contre nature imposée à Jonathan lui convient, car l’emmenant vers l’autonomie et vers la séparation de cette mère qui lui bouffe la vie. 

D’ailleurs, si on parle de la mère de Jonathan : le roman est une sorte de dialogue entre Sasha d’un côté et la mère de Jonathan. Et on comprend que ce soit son point de vue du fait de l’emprise qu’elle a sur son fils. 

Jonathan, c’est l’objet des fantasmes et des peurs qu’on projette sur lui. Il y a d’un côté Sasha qui voit cette transformation et qui la trouve super cool avec ses références de gamine des années 90. Elle le voit arriver avec les cheveux en pétard, une queue qui lui pousse et des gros muscles, et pense “Mon pote devient Sangoku, c’est super”, il va se battre et devenir très fort. donc elle trouve ça très chouette alors que la mère Marilou, qui voit l’enfant changer au quotidien, qui le sait atteint d’une maladie qu’elle ne contrôle pas, prend peur très vite en essayant de rejeter en bloc les changements chez son fils. 

On ressent très fort une ressemble à la mère d’Eddy dans ça

C’est complètement non voulu. Mais en effet oui. Faut croire que c’est une référence inconsciente. 

Tout au long du livre, on a cette impression que Sasha empile les culpabilités que ce soit par rapport à sa famille, à Jonathan et même par rapport à ce qu’elle est. Finalement, ce n’est pas toute cette époque des années 90 qui se reflète dans ton histoire ? Chacun  a sa place : la femme est coupable de tout et de rien là où l’homme était libre. 

Je n’y ai pas réfléchi mais je trouve que ce que tu dis est très juste. Je n’y avais pas pensé mais je suis d’accord avec toi. Ça m’est arrivé plusieurs fois que des gens voient plus que ce que j’avais mis. Je pense à Dans les veines que quelques étudiants ont analysé dans leurs mémoires, et ils voyaient des choses que je n’avais pas l’intention de mettre. Je comprenais les liens qu’ils avaient fait entre plusieurs choses distinctes pour moi, ça avait vraiment du sens et quand je m’auto-psychanalyse, je comprends que l’ai fait inconsciemment mais que ça me reflète tout à fait. Ce sont des lapsus en quelque sorte qui forment la personnalité en tant qu’autrice et en tant que personne que je suis en dehors : des répétitions que tu ne vois pas, des thèmes communs entre plusieurs bouquins. Clairement, en tant qu’auteur, on contrôle rarement tout ce qu’on met dans un livre. 

Quand on parle de ces sujets, est-ce que cela te gêne qu’on voit plus que ce que tu voulais réellement mettre ? Qu’on voit des intentions ? 

Non. Tu sais, j’ai écrit Chéloïdes qui est un roman dans lequel j’ai aussi mis de grandes parties de moi. J’ai aucun souci à dévoiler des choses profondes ou gênantes. Ça m’intéresse toujours d’écrire sur les choses malaisantes. Plus tu révèles des choses malaisantes sur toi dans un livre, plus c’est fort et plus ça intéresse les petits curieux, je pense. Je suis intéressée par la psychologie donc je creuse la mienne, celle de mon entourage, celle d’un personnage fictif et c’est ça qui m’intéresse de faire dans un bouquin. Me dévoiler ne me fait pas peur et qu’on comprenne des choses de moi au travers de mes livres, je m’en fiche. Je n’ai aucun secret et suis quelqu’un de très honnête. 

Nous sommes fin des années 90, Sasha aujourd’hui, elle devient quoi ?

Je ne sais pas. C’est vrai que je me suis demandé si Sasha ne pourrait pas devenir un personnage récurrent de mon œuvre, sans parler d’une suite. Comme JF ou Gabriel. Au bout d’un moment, j’ai écarté cette idée, considérant que Sasha a vécu tout ce que Sasha pouvait vivre et qu’elle était intéressante à ce moment charnière de sa vie, mais elle perdrait sa fraîcheur dans un deuxième tome, car elle est très amochée dans le premier et n’aurait plus sa naïveté. Puis, elle a pris cette décision à la fin de Vertèbre, elle sait qui elle est et un personnage qui sait exactement qui il est, ça ne m’intéresse pas spécialement. 

Dans tout le récit, elle reste courageuse, proche de ses amis malgré les épreuves là : c’est un éloge de l’amitié ? 

Pour moi l’amitié est une de mes valeurs les plus fortes : je crois beaucoup plus en l’amitié qu’en l’amour. J’ai souvent été déçue en amour, un peu en amitié mais je trouve que l’amitié est une relation tellement saine et tellement belle. C’est quelque chose que j’avais envie de célébrer dans ce bouquin et c’est sûr que plus je vieillis, plus je souhaite mettre des choses un peu plus positives, une meilleure balance entre le glauque et trash que j’ai l’habitude d’écrire, des choses plus lumineuses. je trouve que plus c’est lumineux et plus ça met en relief la dimension glauque. Le contraste et le paradoxe, ça m’intéresse. 

Tu as déjà des idées pour la suite. Loup-Garou, Vampires, une autre créature ? 

Je repars sur les vampires. ça s’appelera Barbie contre les vampires. 

Le retour dans les salons ? 

C’est trop bien. Je suis contente de revoir tout le monde, lecteurs et confrères. J’ai fait les intergalactiques, les imaginales, les Utopiales et j’ai été chouchoutée dans les trois donc je suis très contente de ce retour en salon, ça fait du bien. Du bien de se remettre la tête dans les bouquins et de se replonger la dedans. 

Tu penses que nous retiendrons quoi de cette crise ? En tant qu’auteur / autrice d’imaginaire, n’a-t-on pas l’impression de s’être fait court-circuiter par l’actualité ? 

The Walking Dead est finalement toujours pire que ce qu’on vit (rires). Justement, c’est peut-être décevant, on s’attendait à une vraie crise de zombies, des infectés et on a juste des trucs nuls et chiants comme les masques, et les tests dans le nez. Clairement, c’est plutôt décevant comparé aux catastrophes SF. 

On vous voit beaucoup traîner ensemble avec Marion, Patrick, Christophe, … : ça fait quoi d’être autrice / auteur du Diable ? 

C’est super chouette, très familial. Tout le monde est très sympa et je suis super contente d’être là. C’est la dream-team diabolique ! 

C’est aussi un éditeur qui fait et de la “littérature”- même si je n’aime pas ce terme car tous les genres font de la littérature- et de la Science-Fiction; qui n’a pas de connexion défini et c’est super de pouvoir accéder à tous ces rayons. 

Ca m’est aussi arrivé de faire de la blanche, je suis aussi entre les deux. Et il y a une grande part de blanche dans mes romans imaginaires parce que ça traite surtout de psychologie et de conflits familiaux.

Je suis donc très contente de cette place au Diable. 

Je trouve que Vertèbres est presque plus de la Blanche avec du surnaturel que du surnaturel. 

On s’est posé la question de savoir si on faisait une couverture plus blanche ou plus pop culture, et au début Marion pensait à une couverture de blanche et j’hésitais un peu. Et après, nous étions partis sur une couverture Chair de Poule pour adulte, avec ses codes couleurs, mais il est dégueulasse ce code couleur, donc les couvertures en rapport avec ça étaient moins bien, et au final on est parti sur celle-là qui ne véhicule pas l’idée des années 90 à l’exception du logo du Diable. Mais il y a ce côté pop culture qui est là. C’est une bonne couverture malgré le spoil.

En vrai, ce n’est pas un roman de loup-garou mais plus de body horror, et quand j’ai vu TItane au cinéma, les deux étant sortis à peu près en même temps, et vraiment il y a tous les thèmes de Titane et j’ai trouvé ça marrant que deux nanas qui font de l’horreur arrive avec des thèmes quasi identiques en même temps. La couverture fait aussi penser à Titane, sans que ça soit voulu. 


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