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Les essaims de Chloé Chevalier

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Service de Presse

Deuxième roman de cette rentrée littéraire dans la collection Ailleurs & Demain de Robert Laffont, avec l’excellent Les Champs de la lune de Catherine Dufour, Les essaims de Chloé Chevalier est bien différent. L’autrice, que nous connaissions déjà pour les Récit du Demi-Loup nous propose une novella spatiale inspirante.

Un essaimage intergalactique…

Ils sont un certain nombre de vaisseaux à traverser l’espace. Leur objectif ? répendre la vie humaine dans toute la galaxie. Une Reine et sa Pilote se déplace de façon à répandre la matière pourpre, une matière qui permet de réimplanter la vie… Comme si la vie humaine se devait de toujours continuer à coloniser l’univers, indépendamment de la pertinence.

Tenakya voyage donc, avec sa Reine, dans une démarche d’essaimage. Mais pour que tout se passe bien, Pilote et Reine ont le besoin de faire une pause, régulièrement, pour se mettre en contact avec une population humaine. C’est dans ce contexte qu’elles arrivent au sein du système Texi-221. C’est là qu’elle découvriront une population qui ne semble pas presser de les rencontrer. Une population humaine qui se prépare à une rotation… Trois planètes permettant aux différentes espèces de vivre, et trois planètes utilisées pour permettre d’avoir un équilibre. L’une pour les hommes ; l’autre pour les animaux ; la dernière en jachère… Et une Rotation tous les 43 ans.

… et une prise en compte de l’écosystème !

Dans cette centaine de pages, ce sont deux visions du monde qui s’opposent.

D’un côté, une vision très expansionniste, avec Tenyka et sa Reine qui navigue au travers de l’univers, pour mettre des nouveaux points de vie. La personnalité de la Pilote est particulièrement intéressante et nous allons la découvrir au fur et à mesure de l’histoire. Pourtant l’adolescente va être mise au contact d’un autre mode de pensée… Suffisamment pour la faire basculer ?

De l’autre côté, nous avons ce système tri-planétaire dans lequel l’humanité a décidé de s’inscrire. Plutôt que de forcer comme nous le faisons actuellement, notre environnement à se plier à nos besoins, les habitants ont fait le choix de plier leur existence au rythme des planètes. Le résultat ? Une migration tous les 43 ans pour s’assurer que les ressources ne soient pas surexploitées…

Deux visions du monde qui vont cohabiter un temps, alors que Tenyka se doit de reprendre un peu de contact avec l’humanité.

Le récit de Chloé Chevalier est entre voyage et utopie, et nous interroge sur notre rapport à la nature… Une novella qui mérite vraiment le détour !

Robert Laffont (Septembre 2024) – Ailleurs et Demain – 105 pages – 12,00 € – 9782221275139
Couverture : David Adrien

Quelque part dans les éternités du vide.
Au sein du système Texi-221, l’existence des êtres vivants s’organise autour de la Rotation : une migration qui accorde cycliquement une sphère aux humains, une autre aux animaux, une dernière à la jachère.
C’est là que la conductrice Tenyka et sa Reine, qui essaime la vie dans toute la galaxie, vont un instant se poser pour retrouver l’humanité essentielle à l’accomplissement de leur destinée.


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