Minuscules flocons de neige est un livre que j’avais vraiment envie de lire et qui me faisait de l’oeil depuis un certain temps. J’avais une très grande curiosité, une vraie attente.
Dans un premier temps, tout se passait pour le mieux. Nous avions commencé notre histoire d’amitié, ce livre et moi, dans la douceur ouateuse d’un style tout en finesse. Les mots m’ont projetée dans un monde qui n’est pas vraiment la réalité, qui n’est pas vraiment vitruel. Un monde de frontières, existantes ou non, on ne sait pas vraiment.
Très vite est pourtant née une sensation d’absurde, et je suis incapable de dire si cette absurdité est du ressort du génie, de la maladresse ou des psychotropes. Notre cher narrateur totalement dépersonnalisé (pas de nom, pas d’âge, une nationalité inintéressante qui semble définir une partie de sa personnalité) commence apparemment sa recherche du fameux Dillinger, créateur-je-ne-sais-pas-quoi de jeux vidéo, quête qui tourne en on-ne-sait-toujours-pas-quoi, au milieu d’évènements dont on ne comprend ni les tenants, ni les réels aboutissants. La rencontre (illogique, absurde, inexplicable) avec RAM puis Annette semblerait donner de la consistance à une quête (mais quête de quoi ?) mais on ne comprend pas le but de tout cela, tellement l’atmosphère est cotonneuse. Je ne sais même pas si comprendre le but de cette histoire a vraiment un sens.
Et le rapport avec la 4e de couv ? Je cherche encore.
On effleure à peine le monde onirique de Disney, la création et l’immersion dans l’illusion, mais tout ça n’a pas de sens. LA est une grille, le monde est une grille, mais une grille de quoi ? Pour quoi faire ? C’est juste un tourbillon de grand n’importe quoi.
Nous sommes dans un jeu vidéo sans y être. Rien n’est clair.
C’est le genre de livre qui vous donne l’impression d’être stupide. J’ai vu TRON quand j’avais 8 ou 9 ans (je ne sais plus), je ne fais donc sans doute pas partie des initiés à qui tout ce bazar s’adresse.
J’ai eu l’impression d’être un invité qui n’est pas à sa place.
Et je n’ai rien compris.
Enfin si, après 42, après le citron vert, nous avons la chaise rouge !
Mais la couverture est jolie.
Les moutons électriques – 250 pages 15.00 € ISBN : 2-915793-19-0 – 2006
« La fiction ne guérit plus du réel, elle agonise et le réel la soigne. Le compte à rebours de la modernité a déjà commencé, nous vivons tous dans le remake de TRON. »
Los Angeles, aujourd’hui. Pris dans les filets d’une secte nihiliste, un jeune journaliste exhumera malgré lui les derniers secrets d’une ville inhumaine où s’achève la réalité, où commencent les terreurs d’un imaginaire devenu concret. Qu’est devenu Osamu Tezuka en Californie, au début des années 50 ? Qui sont les mystérieux dramaturges qui prétendent réveiller Godzilla ? Que dissimulait Walt Disney dans les souterrains de son studio de Burbank ? Los Angeles a-t-elle réellement été colonisée pendant la seconde guerre mondiale par un envahisseur invisible ? Ces particules blanches qui noient le ciel sont-elles le fruit d’une nanotechnologie venue du Japon ou les pixels d’une neige signalant la fin du monde ? A quoi servirait ces réponses ?
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