Il est plus dur de rentrer dans ce livre que d’en sortir. Dans cette longue nouvelle plutôt. Le début est un peu pénible très franchement : on a bien compris qu’on était dans un univers particulier où les musées semblent des monstres tentaculaires (ca sonne bien tentaculaire non ?) que personne ne visite. Mais je n’ai pas compris comment se positionnaient les 2 protagonistes principaux avant un bon moment. En gros, si je devais résumer, je dirais : 40 pages bordéliques, sensées nous amener « au confins de la folie » en créant l’atmosphère, puis 60 pages d’une nouvelle « normale », pas mal d’ailleurs, pour finir par 10 pages encore écrites sous l’emprise de l’alcool ou d’une autre substance permettant à Brussolo de rompre avec tout repère commun.
Bon, pour folio, ce que je trouve confus correspond donc à une atmosphère de folie. Peut être, mais ca n’est qu’un point de vue. J’aime bien les nouvelles fantastiques habituellement, même celles qui traitent de folie etc, mais là je n’ai pas réussi à entrer dans l’univers onirique décrit. C’est d’ailleurs plus le délire de l’auteur que celui des protagonistes qui est le sujet du livre, ceux ci ayant un comportement plutôt rationnel dans un monde qui ne l’est pas.
Folio – 2€ – (2003)– 119 pages 2.00 € ISBN : 2070426718
Aux confins de la folie, une longue nouvelle vertigineuse par l’un des maîtres de la science-fiction française.
Une fois par semaine, Georges s’aventure dans le musée, monstruosité architecturale et labyrinthe à la fois fascinant et cauchemardesque. Il passe de salle en salle, d’escalier en escalier, à la recherche de sa femme partie en faire l’inventaire trois ans plus tôt. Quels secrets lui a-t-elle cachés ? Quels mensonges l’ont conduite à se perdre sans espoir de retour dans ce gigantesque piège ?
Nouvelle extraite du recueil Aussi lourd que le vent.
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