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A lire à ton réveil de Robert Jackson Bennett

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Service de Presse

Chaque mois de mai, l’opération Une Heure Lumière des éditions Le Bélial vous permet de découvrir deux titres et de bénéficier d’un Hors-Série mettant en avant une nouvelle et la collection en elle-même. Cette année, ce sont les titres Défense d’extinction de Ray Naler et A lire à ton réveil de Robert Jackson Bennett. Ce n’est d’ailleurs pas la première entrée de l’auteur américain dans la collection de novella puisque nous avions déjà pu parler de l’excellent Vigilance.

Dans la France d’après-guerre

James décide après la fin de la Seconde Guerre Mondiale de quitter Londres pour échapper à ses créanciers. Installé dans la région lorraine, le jeune homme reste relativement seul et correspond avec son amant resté en Angleterre.

Dans les lettres, il raconte dans le même temps son attente que le couple soit reconstitué mais surtout sa nouvelle vie en France. Dans cette nouvelle vie, il a décidé de reconstruire le bâtiment qu’il a trouvé à proximité de sa résidence. Un bâtiment ancien qui ressemble à une abbaye mais dont l’ancienneté questionne sur l’origine. Cela est d’autant plus vrai que les habitants des environs ne semblent pas à l’aise et évoque des légendes plus qu’étranges.

peut-être toutes les lettres sont-elles la parfaite expression de la curieuse nature du temps, où, très rarement, deux instants distincts, élgoinés, parviennent à s’incliner l’un vers l’autre et à se frôler, à peine, pour le baiser le plus ténu, devenant un.

Alors, la question deviendra encore plus présente quand l’avancement des travaux semblent indiquer que James n’est pas le seul à retaper l’édifice.

Une novella épistolaire

Pour ce récit de l’auteur d’American Elsewhere ou encore du cycle des Maîtres Enlumineurs, la forme est épistolaire. Nous découvrons l’histoire qu’au travers d’un point de vue, celui de James. Ce choix, puisque nous n’avons pas les réponses de Laurence, nous rend l’histoire « partiale » mais aussi partielle. Il est difficile de ce fait de comprendre dans quelle mesure ce que raconte James est la réalité ou une forme de folie.

Au fur et à mesure des échanges, nous voyons la situation devenir de plus en plus étrange, de plus en plus sombre et le mystère s’épaissit lettre après lettre. Dans le même temps, il est difficile de savoir ce qu’il advient du destinataire des missives.

L’histoire se déroule, plus axée sur l’ambiance que l’intrigue que nous anticipons largement.

Editions Le Bélial (Mai 2025) – Collection Une Heure Lumière – 104 pages – 11,90 € – 9782381631790
Traduction : Michelle Charrier (Etats-Unis)
Titre Original : To Be Read Upon Your Wakin (2012)
Couverture : Aurélien Police

Peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
James fuit Londres et ses créanciers en quête d’un refuge paisible, plaçant ses espoirs dans un hameau perdu au cœur d’une Lorraine marquée par les horreurs passées. Au fil de son ermitage, des semaines, des mois, il écrit à Laurence, son amant à la santé fragile resté en Angleterre… Non loin de son logis, une découverte ravive la passion pour l’histoire de cet oxfordien contrarié : en pleine forêt, les ruines d’une abbaye dont la fondation semble remonter aux origines du christianisme. Suivant la piste d’une légende locale, alors qu’il se familiarise avec les gens des environs, James explore les reliques du site et déniche un passage menant à ce qui pourrait être une crypte. Mais est-il bien en présence d’une ancienne abbaye ? De plus en plus exigeantes au cœur d’un hiver lorrain implacable, ses recherches confinent bientôt à l’obsessionnel, et les fables dont les natifs du coin le bercent, conjuguées à un compagnonnage pour le moins étrange, ne tardent pas à produire chez lui des effets effrayants…


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