Service de Presse
Deuxième novella de la collection Une Heure Lumière chez Le Bélial de ce mois de mai, après A lire à ton réveil de Robert Jackson Bennett, Défense d’extinction, est plus orienté « écologie ».
Défense de braconner !
Damira Khismatullina a depuis toujours voulu défendre les éléphants. Avec d’autres défenseurs de la nature, devenus dans le même temps ses amis, elle jalonne l’Afrique et s’oppose aux braconnages. Sa connaissance des pachydermes et sa dynamique lui permettent d’obtenir de vrais résultats… Mais surtout, elle s’attire des inimitiés de la part des traficants de tout poil qui n’attendent que le bon moment pour la mettre hors jeu. Le résultat sera dramatique : après ses amis, elle sera elle-même assassinée, ce qui d’une certaine façon, lui permettra d’éviter de voir l’échec de ses actions et la disparition des éléphants qu’elles défendaient.
Notre jour viendra, et les cadavres des braconniers qui ont fait ça seront éparpillés sur les rives de l’Ewaso Ng’iro, eux et les mouches qui les couvriront.
Saut dans le futur, les Mamouths ont été réintroduits et foulent la Terre. Mais les mêmes causes entraînant les mêmes conséquences, ils ne sont absoument pas armés pour lutter contre une humanité qui a eu tout le temps de se déployer.
Les russes ont entre leurs mains une technologie qui peut leur permettre d’aider cette espèce à se défendre. Cette technologie permettant de faire renaître d’une certaine façon, l’éthnologue assassinée. Mais cette décision de faire revivre Damira pose certaines questions…
Science et conscience…
Dans cette grosse novella de Ray Nayler, vous aurez bien compris que la nature et ce que nous en faisons sont au coeur du récit. Première étape, notre monde contemporain. Nous ne pouvons que constater les dégâts faits par notre appat du gain, notre distance par rapport au bien-être de la planète. Et puis l’inévitable, l’espère disparaît. Et l’espoir, avec la science qui permet le retour… Refroidi aussitôt par le retour de nos pires instincts…
Alors comment avancé ? Est-ce que les découvertes scientifiques telles qu’elles sont imaginées peuvent être une solution ? Peut-on tout faire ? La question de l’éthique scientifique est bien sûr centrale sur cette novella, qui vous permettra aussi de vous interroger sur la communication inter-espèces.
Espoir ou pas espoir au final ? Je vous laisse choisir votre camp. Toujours est-il que cette vision à deux temporalités est bien menée, et cela me donne définitivement envie de lire Protectorats, aussi paru chez Le Bélial.
Editions Le Bélial (22 mai 2025) – Collection Une Heure Lumière – 153 pages – 12,90 € – 97823811631776
Traduction : L’Epaule d’Orion (Etats-Unis)
Titre Original : The Tusks of Extinction (2024)
Couverture : Aurélien Police
D’ici un siècle, peut-être davantage.
Au fin fond de la taïga russe, des milliers d’années après leur disparition, les mammouths foulent à nouveau la Terre… et meurent. Mais si le clonage d’ADN exhumé du permafrost dont ils sont issus garantit l’inné, il n’assure en rien l’acquis. Désarmés, sans le savoir et l’expérience des matriarches d’une génération antérieure inexistante, les géants dépérissent. Or, il existe peut-être une solution : Damira Khismatullina, éthologue de renommée mondiale, spécialiste des pachydermes qui a dédié sa vie à la défense des éléphants du continent africain — en vain. À cette nuance près que Damira a été assassinée par des braconniers il y a bien longtemps. Qu’à cela ne tienne : les scientifiques russes disposent d’un atout. Effrayant, terrible, résolument contre-nature…
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