Voici un livre à révélations avec une idée de départ excellente. J’ai lu ce bouquin deux fois : une fois à sa sortie, où je l’avais trouvé époustouflant, c’était pour moi un des meilleurs livres de SF français. Et puis je l’ai relu il y a peu de temps et j’ai été déçue. On y suit les pérégrinations d’un anti-héros, Arthur, un personnage très crédible dans sa descente aux enfers. Mais le style est parfois précipité, avec des ficelles trop grosses qui font sortir le lecteur de l’histoire. Cela reste malgré tout un bon divertissement.
J’ai lu (1999) – 350 pages – 7.00€ – 9782290049860
Couverture : Philippe Caza
Paris, 2099. Dans une société au bord de la guerre civile et de la catastrophe écologique, Arthur, jeune biocybernéticien en mal de sensations fortes, trompe son ennui en plongeant toujours plus bas dans les Univers virtuels, jusqu’à l’enfer de violence du neuvième cercle. Mais des phénomènes étranges sapent son morne quotidien : hallucinations, objets familiers qui se détraquent, crises de prescience… La réalité semble se défiler autour de lui — jusqu’au jour où il échoue sur le monde de Dunyah.
Qui se cache derrière cet Univers plus vrai que nature ? Pourquoi le patron d’Arthur s’intéresse-t-il tant aux élucubrations mystiques d’une secte de pirates cybernétiques qui prophètisent la fin du monde ? Alors que s’organisent les élections présidentielles européennes, Arthur, à la recherche de l’incroyable vérité, s’engage, d’un cercle à l’autre, dans une quête initiatique qui le mènera aux confins de l’illusion et de la réalité.
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