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Et pour quelques Gigahertz de plus… d’Ophélie Bruneau

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L’équipe du commandant Jean-Frédéric Serrano est envoyée une nouvelle fois à la découverte d’une nouvelle planète. Il emmènera avec lui entre autre  le lieutenant Shania Artemisia, qui vient juste de se faire ajouter un implant, Milo Tikosh déjà équipé et le Docteur Terre qu’on lui a partiellement imposé.
Avec le Viking, ils se rendront dans une galaxie lointaine et prendront contact avec les populations locales au pire moment possible puisqu’une guerre est sur le point d’éclater.
Pris entre deux feux, le commandant Serrano et son équipe vont tenter de donner la meilleure image possible de l’humanité pour éviter de faire démarrer sur de mauvaises bases les relations avec ce nouveau peuple.
… les grandes utopies supportent mal le passage à la réalité.
Ophélie Bruneau signe ici un Space Opera de qualité qui nous permet tout autant de voyager dans des contrées lointaines (cela reste quand même le principe du Space Opéra) tout en matinant son récit d’un humour permanent rendant la lecture de ce roman plus qu’agréable.
L’équipage qui part à l’assaut de ce nouveau monde ne sort pas de l’ordinaire, nous retrouvons un équipage qui n’est pas le plus apprécié de sa hiérarchie, un des membres va devoir apprendre à utiliser un nouvel équipement et le contact avec les autochtones ne va pas être le plus évident.
Néanmoins, le fait que certains éléments  du scenario soit relativement classique, la façon de le traiter ne l’est pas forcément et le travail sur les personnalités des protagonistes (qui sont d’ailleurs peu nombreux), rendent l’ensemble réaliste tant au niveau du caractère que des réactions ou encore des relations entre eux. L’humour est essentiellement marqué à mon sens par Milo Tikosh, qui ne rate aucune occasion pour se faire remarquer.
Au niveau de la guerre qui se profile, l’équipage va jouer sur de nombreux éléments pour tenter de se sortir d’une situation devenu compliqué suite à l’enlèvement d’un des pensionnaires des Vikings et l’impact des jeux vidéos sur l’histoire est tout simplement géniale. Il est intéressat de voir que les extra-terrestres ressemblent à des rats (ce qui tombe bien si l’on considère qu’ils sont les prochains maîtres de la terre).
Vous l’aurez compris, c’est un bon livre pour qui veut passer un excellent moment. Un petit avertissement néanmoins, si vous voulez du combat, ce n’est pas dans Et pour quelques Gigahertz de plus… que vous trouverez votre bonheur.
Dernier point : j’ai beau cherché, je ne comprends pas la couverture.
Ad Astra (Décembre 2011) – 217 pages – 20.00 € – 9782919241057
Couverture :
Gaglain.inc@gmail.com

Un vaisseau proche du cimetière des astronefs…
Un équipe incomplet et hétéroclite…

Un système inexploré à la veille d’une guerre interplanétaire..
Pour Jean-Frédéric Serrano, commandant du Viking, la meilleure solution serait de quitter le secteur avant le début des embrouilles !
Sauf, bien sûr, si les autochtones impliquent de force les Teriens dans leur conflit.
Pris entre deux feux, privés du soutien de la planète-mère, les soldats du Viking joueront à la roulette russe… à leur façon !
Dans l’espace, personne ne vous entendra bluffer.
Avec Et pour quelques gigahertz de plus, space opera mouvementé qui lorgne du côté de Babylon 5 et de Galaxy Quest, Ophélie Bruneau vous promet un bel électrochoc !


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