Cycle de Dune 2
Quand nous avions quitté Serena, elle venait de perdre son enfant, tué par le sentimental robot Erasmus. La violence avec laquelle elle a réagit a poussé les hommes à se révolter, révolte qui tournera ma foi pas trop mal…
Bon, je viens de commencer la lecture du T2, suite à la relecture du T1.
Je parlerais donc pour les DEUX livres.
Je trouve l’écriture plutôt maladroite, à moins que ce ne soit la traduction. Ce qui est certain, c’est que j’ai relevé (mais pas noté) une erreur relativement choquante dans le 1er Tome, où deux noms étaient inversés.
D’autre part, comparée à l’Œuvre du père … les événements sont expliqués … trop clairement, on ne laisse que peu de place pour le mystère, voire le suspens, à l’imagination et au rêve. Les chapitres se concluent souvent par …. une conclusion ! Tout est un peu trop … haché menu … On a un peu le sentimentque Brian et Kevin se contentent de nous livrer des informations, sans vouloir prendre le moindre risque de laisser le lecteur se perdre en cours de route. (si ce même lecteur a lu Dune, et ses suites, il n’y a pourtant aucun risque).
Les quelques tentatives de suspens en fin de chapitres sont infructueuses. Exemple : Page 106, édition ailleurs et Demain : «En ignorant totalement les points vulnérables, qu’il [Xavier Harkonnen] ne s’était pas soucié de découvrir … » .. On se doute bien de ce qui va arriver. Le pire, c’est que l’on s’en soucie à peine (il est question de la protection d’une des planètes de laLigue).
En somme, le 1er tome, et probablement le suivant que je viens d’entamer ne tiendraient pas le moins du monde la comparaison avec le grand et brillant cycle de Frank Herbert.
Mais, car il y a un mais : Ce n’est pas à jeter. Les livres se lisent très facilement, l’action ne manque pas. Et puis, surtout, on découvre … tout ce qu’on a toujours voulu savoir sur la genèse de Dune (pour les non anglophones, qui n’ont jamais lu l’encyclopédie de Dune, comme moi). On découvrira la raison de la haine 10 fois millénaires que se voue les familles Harkonnen et Atréides, la naissance de la Guilde, l’origine du Bene Gesserit (… en passant, je ne peux m’empêcher de laisser échapper un cri interne de souffrance, en découvrant que les sorcières, appelées comme ça à l’époque de Muad’Dib, et encore longtemps après, avaient pour origine les femmes de Rosack. Celles-ci possédaient des dons de télépathie/télékinésie, rien moins que ça … alors qu’il n’en est rien dans Dune … ou dans une mesure largement moindre – la transmission de l’adab, par exemple – . On dérive presque dangereusement vers le fantastique … surtout dans la manière où cette partie est abordée par les auteurs). Comment est découvert l’effet Holtzman. Et on découvre, bien entendu, l’origine de ce Jihad, qui, bien que n’étant pas le seul du monde de Dune (n’oublions pas celui de Muad’Dib, et le Krazilec – le vrai, l’unique ? – de son fils), est celui dont les conséquences auront certainement le plus grand – et le plus long – impact sur les humains qui peuplent l’univers de Dune
Il y a aussi un certain humour, dans les romans de la genèse de Dune. J’ignore cependant si cela est volontaire. Mais je peux m’empêcher de relever : Tome 1, la guerre des machines, page
633 de l’édition ailleurs et demain : «Autour du ballista, les bâtiments sans bouclier s’en sortaient moins bien. En fait, ils ne s’en sortaient pas. »
Cette phrase pourrait résumer une bonne partie de ma critique …
Après que les humains se sont révoltés contre la tyrannie des Machines Intelligentes et de leurs alliés, les Cymeks, une terrible repression a réduit des mondes entiers à l’état de cendres et décimé l’humanité.
Serena Butler, figure de proue de la révolte, a été faite prisonnière. Elle a été confié à la garde du robot Erasmus, toujours curieux des singularités des humains. Afin d’éviter à Serena les distractions de la maternité, il n’a pas hésité à tuer son fils, Manion, né en captivité.
Alors, Serena, délivrée à la suite d’un assut des rebelles sur la Terre, prend la tête de la croisade des humains contre les Machines qui portera son nom dans l’Histoire : le Jihad Butlérien.
Tandis que sur Arrakis, quelques survivants des Zensunnis fondent la tradition des Fremen
Robert Laffont – Ailleurs et Demain – (Avril 2004)– 679 pages 9.99 € ISBN : 2-221-09852-8
Traduction : Michel Demuth
Titre Original : Dune : The Machine Crusade (2003)
Couverture : Jackie Paternoster
Pocket SF – 2005– 862 pages 11.00 € ISBN : 9782266183789
Après que les humains se sont révoltés contre la tyrannie des Machines Intelligentes et de leurs alliés, les Cymeks, la répression à réduit des mondes entiers à l’état de cendres.
Serena Butler, figure de proue de la révolte, a été capturée. Elle a été confiée à la garde du robot Erasmus qui n’a pas hésité à tuer son fils, Manion, né en captivité.
Lorsqu’elle est enfin délivrée à la suite d’un assaut des rebelles de la Terre, Serena prend la tête de la croisade des humains contre les Machines qui portera son nom dans l’Histoire : le Jihad Butlerien.
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