Lorsqu’un joueur de croquet rapproche de sa nouvelle propension à faire de l’insomnie des propos que tiennet les différents habitants de ce petit coin aux alentours des marais de Cainsmarsh, il se rend compte que ces propos pourtant fantastique ne sont peut-être pas liés à une imagination débordante des résidents.
Dans ce roman très court (reconnaissons que les polices de caractères sont assez grosse), H.G. Wells nous fait appréhender une histoire de fantômes, de possession, on ne sait pas trop, si ça se trouve, il ne s’agit de rien de plus qu’une folie qui se généralise, focalisée par les pensées négatives des habitants. Sollicité par deux hommes pour les aider à comprendre les évènements avec le plus d’objectivité possible.
Seulement, les évènements sont tellement étranges et leurs coïncidences tellement improbable, que notre joueur de croquet va finir par se demander s’il n’y pas un fond de vérité au sujet de cette malédiction.
Un texte court donc mais qui tient en haleine du début à la fin.
… je veux donner à mon histoire une forme qui permettra à un ou deux lecteurs sympathiques de me confirmer que les affirmations de ces deux relèvent de l’imagination pure.
Folio (Janvier 1988) – 121 pages – 5.70€ – 9782070379095
Traduction : Marie Tadié
Couverture : Philippe Poncet de la Gave
Titre Original : The Croquet Player
Que recèlent les apparences paisibles des marais de Cainsmarsh ? Les habitants ne sortent pas la nuit, ils vivent en proie à une angoisse terrible, qui gagne peu à peu le docteur Finchatton, nouvellement installé.
Un danger plane. Et depuis toujours. Nul ne parvient à extirper la panique du cœur des hommes, des femmes, du sol lui-même, voilà ce que raconte au narrateur le jeune médecin sur la terrasse d’un hôtel où il est allé se reposer. Mais que croire ? Qui croire ? Finchatton est-il fou ? Est-ce le narrateur, bien curieux joueur de croquet, il est vrai ? Le conservateur de musée, le curé, le vicaire ? Ou est-ce la vérité ? Et si cela n’avait pas d’importance…
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