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Les derniers jours de Paris de China Mieville

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Je dois préciser avant toute chose que j’ai reçu ce titre en Service de Presse en édition non-corrigée…
China Mieville est devenu un auteur majeur dans les littératures imaginaires raflant de nombreux prix (Hugo, Locus, …) pour des oeuvres comme Perdido  Street Station, Lombres ou encore Kraken.

Le vent qui se levait, celui d’Arnaud, de Lefebvre, de Brassaï, d’Agar, de Maline, d’Aline Gagnaire et de Desnos, De Valentine Hugo, de Masson, d’Allan-Dastros, d’Itkine, de Kiki, de Rius, de Boumeester, de Breton et de tous les autres par le monde, et tout ce qu’ils avaient chéri et rêvé.

Dans ce nouveau roman, nous plongeons durant la Seconde Guerre Mondiale mais bien différente de ce que nous connaissons puisque, si les allemands sont toujours maîtres de Paris, ils se sont appuyés sur les démons pour réussir leur invasion… Ce qui leur a permis de lutter contre les créatures surréalistes surgit d’esprit artistique surréalistes eux aussi.

Lorsque nous tombons dans cet univers, c’est pour croiser la route de Thomas qui semble jouer un rôle important dans la résistance, et qui se retrouvera confrontée à un étrange événement : une femme a réussi à dompter La Velo, créature surréaliste, qui tient d’un mélange entre Cycle et Centaure. Cette femme qui pourrait être une envoyée des anglais, ne survivra pas bien longtemps… Elle aura néanmoins le temps de passer le message à Thibaut que Wolf, encore appelé The Doctor ou The Priest va arriver sans que le jeune homme n’arrive à comprendre ce que cela signifie.

Mais une femme était bien là, agrippée d’une main au poignet de la cyclocentaure et tirant de l’autre sur le cuir de la lanière qui lui enserrait la gorge.

Toute l’histoire que nous découvrirons donc sera très étrange et c’est une lecture vraiment atypique, qui me laisse en fin de compte un sentiment étrange. Cette impression de ressortir d’une roman qui est un véritable OVNI, un récit qui nous trimballe dans un monde onirique où tout est possible et où la croyance se dispute à l’Art. Vous pouvez croiser tout, et même le reste, au détour de chaque page, cherchant à percer le secret de ces apparitions.
La bombe S responsable de cette situation sera envoyé sur Paris en 1941, et si c’est le Surréalisme qui se retrouve à s’opposer au nazisme, ce n’est bien sûr pas un hasard puisque ce dernier était jugé comme décadent pour les élites nazies.

Un roman qui vous plongera donc dans un Paris complètement loufoque, avec des monuments transformés et des Manifs (entendez par là des oeuvres ayant pris vie) qui vous rappelleront vos cours d’Arts Plastiques.

Une découverte attrayante et qui vaut vraiment le détour !

Au Diable Vauvert (11 octobre 2018) – 272 pages – 9791030702309
1950. Dans Paris occupé, les œuvres surréalistes ont pris vie et combattent les démons et leurs maîtres nazis aux côtés de la résistance.
1941. À Marseille, André Breton et ses pairs s’apprêtent à fuir la France quand débarque un ingénieur américain bien décidé à stopper Hitler par tous les moyens, y compris occultes.


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