Service de Presse
Le duo Oksana et Gil nous propose chaque année deux romans dnas la collection Rivière Blanche de Black Coat Press : un dans la collection blanche, l’autre dans la collection noire. Nous vous avons déjà parlé de Nox Irae et son histoire sumérienne, qui se raccroche plus au genre fantastique quand Les soleils noirs de Lysimakïa sont plus SF.
Une suite à Tomyris et le labyrinthe de Cristal
Pour ceux qui se souviennent, le duo nous avait proposé de découvrir Ozzymandra dans Tomyris et le labyrinthe de Cristal, paru en février 2013. Dans cette histoire, Ozzymandra, reine de Sogdiane avait du fuir son pays, accompagnée de compagnons et compagnes de route.
Leur objectif était de rejoindre Tomyris , Reine des Massagètes, qui avait décidé de lutter contre l’opresseur. Dans cette aventure, le groupe avait franchi le labyrinthe de Cristal…
Nous voici donc au-delà de ce temps lointain et Ozzymandra est désormais sur Lysimakïa. De ceux qui l’avaient accompagnés, restent le prince d’Hyrcanie Arshtivaïga ; le prince d’Arachosie Kashtiliash ; la princesse Zylmaxiïs ; Araxène, une courtisane et ISadelpha une jeune paphloagonienne.
Une planète Lysimakïa peu accueillante
La découverte de la planète s’est révélee surprenante pour l’équipage. De nombreuses créatures, aux dimensions impressionnantes et surtout belliqueuses, sont présentes à la surface de la planète. En terme de présence humaine, quatre cités-Etats existent et sont dans une guerre permanente. Chaque état est sous le contrôle d’un dirigeant qui semble issu de ce labyrinthe par lequel est passée Ozzymandra.
Pour réussir à survivre, ces chefs d’état s’appuient sur les autochtones, les chefs de meute, pour garder le contrôle sur les créatures qui pourraient les anéantir.
Akurgal, souverain de Shrinagar, souhaite se rapprocher de celui de Ghephïspinia pour peser plus fort sur la planète. Ce besoin est d’autant plus crucial qu’il semble que l’immortalité soit à portée de main…
Un roman au dépaysement garanti !
Comme souvent dans les récits d’Oksana et Gil, vous allez voir du pays. Ici, nous allons retrouver sur une planète lointaine différentes populations historiques terriennes et avec elles, ce dépaysement dont je vous parlais.
Ce dépaysement commence par les noms qui sont ceux des personnages. Bien que certains semblent difficile à retenir, on ne peut pas renier qu’ils apportent une touche d’exotisme sympathique. Le deuxième dépaysement arrive bien sûr de la planète que nous découvrons : au-delà de la dimension géographique, les deux auteurs nous offrent un bestiaire étrange et magique. Ce bestiaire varié ne cessera de vous suprendre, entre leurs descriptions physiques, leurs différentes capacités et leur relations aux populations humaines.
Le récit se déploie, avec moults détails (peut-être un peu trop par moment) pour vous offrir une histoire atypique.
Black Coat Press (Mars 2024) – Collection Rivière Blanche – 345 pages – 25 € – 9781649322845
Couverture : Monsu Desidario
Après avoir franchi le labyrinthe de cristal, Ozzymandra et ses compagnons arrivent à la surface de Lysimakïa. Ils découvrent une planète où quatre cités-États se querellent sans cesse. Il est difficile de survivre dans un monde où des hydres géantes et des griffons sont la clef de voûte de combats titanesques alors que les scribes-célestes calligraphient les nuages et que des peintres-démiurges architecturent le néant.
Au sein de cette affolante réalité le danger rôde. Apophis veut imposer sa loi tyrannique. Pour assurer son hégémonie, il est prêt à s’associer avec des créatures lucifériennes qui esclavageront les populations des différents royaumes. Les monarques belliqueux doivent désormais s’unir.
Mais la seule véritable issue est ailleurs. Très loin. Là où brillent les soleils noirs de Lysimakïa.