En effectuant le premier test de transfert d’un humain par transmetteur de matière, son inventeur, Michael Kane, est projeté sur Mars, des millions d’années dans le passé. Il y trouve un monde meilleur selon ses propres critères, car l’honneur et la parole donnée ont encore un sens, car égalité et fraternité ne sont pas de vains mots, car épée au point, un homme peut se forger son propre destin. Et, se rappelant ses cours d’escrime, c’est ce qu’il va s’employer à faire. Pour retrouver celle dont il est tombé amoureux, la princesse Shizala, et pour aider ceux qui l’ont accueilli ou l’on considéré comme un frère. Il repoussera une invasion et défaira sa diabolique instigatrice, avant de construire une flotte aérienne en découvrant les ruines d’une civilisation technologiquement avancée, puis traversera les océans et les continents pour y porter le fer et libérer les peuples opprimés du joug de leurs maîtres illégitimes.
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Venu d’un royaume lointain, Sojan le barbare est venu mettre son épée et son bouclier – un objet inconnu là où il se dirige – au service de qui le paiera. Rapidement, il est engagé dans une armée, laquelle, après avoir été prise dans une embuscade, voit son chef être capturé. Fidèle à son devoir, Sojan ira le libérer pour devenir le général du roi et de mener de nombreuses autres campagnes à son service.
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Tous dans le système solaire craignent le capitaine John MacShard. Car avec son fusil et son vaisseau extraterrestre, que lui seul sait utiliser sans périr, il est l’archétype même de l’aventurier solitaire. Sur Mars, il est engagé pour retrouver une jeune fille enlevée par une bande de mutants dégénérés, sans savoir qu’il va devoir affronter la dernière représentante d’une race éteinte et aux ambitions pourtant immenses.
Michael Moorcock est connu comme l’un des maîtres de l’héroic fantasy, ou plutôt de la sword and sorcery, notamment grâce à son célèbre héros Elric et son épée Stormbringer. Mais il n’a pas écrit que ça et les romans présentés ici constituent ce qu’on peut appeler ses écrits de jeunesse. ( bien que la trilogie martienne date d’après la parution du premier elric) Ainsi Sojan a été écrit alors qu’il n’avait que 16 ans, et les aventures de Michael Kane sont des commandes d’un magazine, qui avait besoin de fantasy alors que le genre était en vogue dans les années 60. De la fantasy purement – et bassement – commerciale.
Et ça se voit, car comme il le précise lui-même dans la préface, Moorcock n’a mis qu’une semaine pour écrire les trois romans, et a considéré ça comme des vacances. Pour André-François Ruaud, ils ne sont guère qu’ «une insipide trilogie de commande (décalque des John Carter de Burroughs)». On ne peut que lui donner raison, car hormis l’explication de départ un peu plus scientifique, on ne voit guère de différence entre les deux. Un américain transporté sur Mars devenant un guerrier invincible, confronté à de nombreux ennemis et menaces surnaturelles, qui se bat pour les yeux d’une belle princesse martienne. On a vu mieux comme scénario…Sojan est encore pire puisque d’histoire, il n’y en a point, le héros affronte tout ce qui se présente devant lui. Le style donne la part belle à l’action, et on peut tout de même remarquer le souci du détail auquel s’attache l’auteur qui essaye toujours de décrire les lieux et les scènes en profondeur, sans jamais passer dessus comme si de rien n’était. On peut même parfois apercevoir un arrière-fond légèrement creusé, rien d’extraordinaire, mais les mondes inventés sont tout de même un minimum réfléchi.
Par contre, sa novella intitulée «la sorcière perdue» est de bien meilleure qualité. Outre le fait qu’elle appartienne à la science-fiction, cette novella est bâtie sur un véritable synopsis, l’auteur ne se contente pas d’inventer les solutions au fur et à mesure qu’il invente les problèmes. Elle est intégralement préparée du début à la fin, et tous ce qui est dit y a sa place. L’histoire, bien qu’au fond fort simple, subit un véritable traitement narratif qui en fait un texte considérablement plus riche que les quatre autres textes qui le précédent.
Hélas la sorcière perdue ne fait guère que 40 pages, quand les autres textes en font 650 à eux quatre. Et ils ne sont pas très bons, avec les qualités et les défauts de bon nombre d’oeuvres de jeunesse, de celles que beaucoup d’aspirants écrivains commettent à l’adolescence, quand ils croient avoir de bonnes idées. Lire le guerrier de mars serait une bonne manière de méditer dessus, si elle n’était aussi onéreuse pour un produit bien médiocre. Car ne nous y trompons pas, bien que Moorcock s’étonne sur ses multiples rééditions, la trilogie Martienne et Sojan sont des mauvais romans, du genre qu’on lit adolescents pour se détendre mais dont on ne garde pas le souvenir. Et surtout, ils n’ont pas la saveur de leur modèle, ceux de Burroughs, qui lui reste inoubliable.
En effectuant le premier test de transfert d’un humain par transmetteur de matière, son inventeur, Michael Kane, est projeté sur Mars, des millions d’années dans le passé. Il y trouve un monde meilleur selon ses propres critères, car l’honneur et la parole donnée ont encore un sens, car égalité et fraternité ne sont pas de vains mots, car épée au point, un homme peut se forger son propre destin. Et, se rappelant ses cours d’escrime, c’est ce qu’il va s’employer à faire. Pour retrouver celle dont il est tombé amoureux, la princesse Shizala, et pour aider ceux qui l’ont accueilli ou l’on considéré comme un frère. Il repoussera une invasion et défaira sa diabolique instigatrice, avant de construire une flotte aérienne en découvrant les ruines d’une civilisation technologiquement avancée, puis traversera les océans et les continents pour y porter le fer et libérer les peuples opprimés du joug de leurs maîtres illégitimes.
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Venu d’un royaume lointain, Sojan le barbare est venu mettre son épée et son bouclier – un objet inconnu là où il se dirige – au service de qui le paiera. Rapidement, il est engagé dans une armée, laquelle, après avoir été prise dans une embuscade, voit son chef être capturé. Fidèle à son devoir, Sojan ira le libérer pour devenir le général du roi et de mener de nombreuses autres campagnes à son service.
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Tous dans le système solaire craignent le capitaine John MacShard. Car avec son fusil et son vaisseau extraterrestre, que lui seul sait utiliser sans périr, il est l’archétype même de l’aventurier solitaire. Sur Mars, il est engagé pour retrouver une jeune fille enlevée par une bande de mutants dégénérés, sans savoir qu’il va devoir affronter la dernière représentante d’une race éteinte et aux ambitions pourtant immenses.
Lorsque le transmetteur de matière qu’il a conçu connaît un dysfonctionnement, le physicien Michael Kane se retrouve projeté sur Mars, des millions d’années dans le passé.
En ce temps-là, l’homme règne sur la planète. Mais c’est un monde barbare ravagé par la guerre. Par amour pour la princesse Shizala, Michael Kane et son épée affronteront de multiples dangers : l’offensive des Géants Bleus, des dictateurs sanguinaires, des monstres redoutables, l’épidémie de Peste Verte…
Omnibus – (2008)– 704 pages 22.50 € ISBN : 9782258076648
Traduction : Omnibus
(2008)
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